Les vautours du coronavirus 3

Ce lundi 13 avril, le JT de la mi-journée de la RTBF, chaîne publique, consacre un sujet de 2 minutes 30 à la plate-forme...

Chronique d’une mort annoncée

Selon l’OCDE, les dépenses annuelles en faveur de l’enseignement de ses Etats membres s’élèvent à mille milliards de dollars. Quatre millions d’enseignants, 80 millions d’élèves et étudiants, 320 000 établissements scolaires (dont 5 000 universités et écoles supérieures de l’Union européenne) sont à présent dans la ligne de mire des marchands. Pour libérer ce marché, il faut que les Etats européens se désengagent de leurs responsabilités dans l’éducation et la formation.

Bob l’éponge s’invite à l’école

Cette année, le Sommet de Rio pour l’environnement fête ses vingt ans, l’occasion pour les promoteurs du « développement durable » – concept aujourd’hui...

Pacte pour un management d’excellence. Un plan de pilotage … pour aller où ?

  Par Pierre-Yves Henrotay Alors que les plans de pilotage relevant du Pacte pour un Enseignement d’Excellence commencent à être expérimentés, il n’est pas inutile de...

Notre enseignement en mutation

Depuis quelques années, l'enseignement est en changement continu. Les législatures précédente et actuelle ont vu l'instauration des socles de compétence, les modifications des programmes et des horaires de plusieurs disciplines, la mise en adéquation (toujours en cours) des programmes de l'enseignement technique et professionnel avec les demandes des industriels, la modification de la formation initiale des enseignants. Tout cela part évidemment de « bons sentiments » : mettre l'enseignement en adéquation avec la société dans laquelle il est plongé. Ces nombreux changements, il va falloir les digérer, ce qui demande une stabilité de l'enseignement.
Mais cette stabilité est-elle concevable ? L'enseignement ne serait-il pas, de par sa fonction même, en déséquilibre permanent ? En effet, l'enseignement d'aujourd'hui n'a-t-il pas pour but de former les jeunes, de les rendre aptes à vivre dans la société future ? Laquelle sera nécessairement différente de la société actuelle.

Les vautours du coronavirus 5, Jean-Michel Blanquer

C’est Christophe Cailleaux qui nous le rappelle (1) : le ministre Jean-Michel Blanquer soutient très activement les acteurs privés du marché éducatif. Son truc,...

Les enjeux des pratiques contemporaines d’appropriation

Le colloque « Copyright/Copywrong » a réuni, du 14 au 19 février 2000, à l'initiative de Patrick Raynaud, alors directeur de l'ERBAN de Nantes, dix-sept partenaires de la région des Pays de Loire, ainsi que Pro-Helvetia, de Genève, autour des notions d'auteur, de propriété intellectuelle et d'appropriation, aujourd'hui en pleine évolution. Cet événement, qui a proposé conférences, tables rondes, expositions, visites de sites Web, programmations vidéo et cinéma, concerts et performances, a tenté de pointer l'émergence de ces idées et de ces pratiques censément « nouvelles » dans les domaines des arts plastiques et visuels, du multimédia et de la littérature, de la musique, de la philosophie et de l'esthétique, des biotechnologies ainsi que leurs implications juridiques, économiques, politiques, ou éthiques.

Six raisons de redouter des menaces précises sur l’éducation

En écrivant une lettre ouverte au Directeur général de l'UNESCO (L'Humanité du 25 septembre) pour lui faire part des menaces sérieuses que fait peser sur le droit à l'enseignement l'Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS), nous n'étions pas inspirés par la peur, comme le laisse entendre le secrétaire d'Etat au Commerce, F. Huwart (L'Humanité du 2 octobre). Ayant pris connaissance des textes négociés dans le secret et ratifiés dans l'indifférence ou la connivence, refusant de nous laisser endormir par les propos lénifiants des gouvernants et de la Commission Européenne et scrutant ce qui se négocie vraiment au siège de l'Organisation Mondiale du Commerce à Genève, il était devenu évident pour nous qu'un cri d'alarme s'imposait. Il y a en effet urgence pour les citoyens, dont le mandat confié aux gouvernants est sans cesse outrepassé, de s'approprier le débat sur leur avenir dans des matières aussi importantes que l'éducation, la culture ou la santé.

L’éducation européenne est-elle soumise au marché du travail ?

Comment les évolutions du marché du travail influencent-elles l’enseignement ? L’appel lancinant du patronat à plus d’adaptabilité de l’école et de son produit, le jeune employable, reflète-t-il une vraie évolution du marché du travail ? Le patronat forme-t-il un seul bloc ? Ou bien est-il traversé par des contradictions, des rapports de force, certains secteurs ayant des intérêts différents des autres ? Comment se fait-il qu’autant de relais pédagogiques, même de gauche, aient plongé à pieds joints dans l’approche par compétences, alors qu’on ne peut les soupçonner de collusion avec le « grand capital » ? Autant de questions formulées d’entrée par Nico Hirtt[[Aped, voir par ailleurs son intervention en plénière : « Compétences et compétition : deux formes de la dérégulation de l’enseignement en Europe » ]], et qui allaient donner lieu à des échanges palpitants avec Mateo Alaluf[[Mateo Alaluf est sociologue, Docteur en sciences sociales et professeur ordinaire à l'Université libre de Bruxelles, spécialiste des questions relatives à l'emploi, à la qualification du travail et aux rapports entre formation et emploi.]] et Christian Laval[[FSU et Attac, France, voir par ailleurs son intervention en plénière : « Comment la Commission européenne a imposé son agenda néolibéral à l’école »]].

A l’école, l’entreprise fait son marché

Les tendances lourdes de l'évolution historique des sociétés et de leur économie ne sont pas aisément déchiffrables. Les agents responsables des avatars de l'évolution...

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