Pédagogie de l’incompétence

Les nouveaux programmes de sciences en Belgique francophone, en particulier ceux de l'enseignement catholique, illustrent jusqu'à la caricature les effets dérégulateurs et l'abandon des savoirs structurés qui découlent d'une certaine conception, aujourd'hui dominante, de l'approche dite "par compétences".

19/10 : Lire et Ecrire : L’école (à l’ère) numérique

Nos amis de Lire et Ecrire organisent une journée de réflexion sur le numérique à l'école le 19 octobre 2023 à Anderlecht. Nico Hirtt...

Apprentissage différencié et apprentissage coopératif

Il existe de nombreux modèles d'apprentissage. D'une pratique d'enseignement donnée on peut extrapoler une idée et une théorie de l'apprentissage. Mais idée et théorie, dans...

Plan d’apprentissage individuel

Jeudi 30 avril, formation obligatoire sur site dans notre établissement d'enseignement spécial. Après avoir signé la fiche de présence, nous nous asseyons dans le...

Une critique de l’épreuve d’histoire au C.E.B.

J’ai regardé attentivement les questions reprises dans « Le Soir », qui fait un mix d’épreuves en histoire d’années différentes en sélectionnant certaines questions posées dans le cadre du CEB.

Méritocratie

La méritocratie semble bien être l'un des objectifs du nouveau contrat social. Que ce soit à droite ou à gauche, l'idée du mérite, à partir...

«Mobiliser», sans connaître ni comprendre

-L’un des reproches le plus souvent formulés à l’adresse de l’approche par compétences est qu’elle relègue au second plan et néglige les contenus propres aux disciplines enseignées : le savoir et le savoir-faire. Malgré les dénégations fréquentes de la part des promoteurs de l’APC, nous croyons que ce reproche est non seulement justifié mais tout à fait fondamental.

Hugues Draelants : comprendre l’école inégalitaire et la réformer

L’ouvrage "Comment l’école reste inégalitaire" ((Draelants, H. (2018). Comment l’école reste inégalitaire : Comprendre pour mieux réformer. Louvain-la-Neuve : PUL.)) d’Hugues Draelants (UCLouvain, GIRSEF) se propose...

Autorité (soumission à l’)

Max Weber (1864-1920) (1), l’un des pères fondateurs de la sociologie moderne, est notamment celui qui introduisit une subtile distinction entre pouvoir et...

Echecs en math : et si on examinait les programmes d’étude ?

Le journal Le Soir de ce 21 janvier nous apprend que seuls 56% des élèves de 2e secondaire ont réussi le test de maths aux épreuves externes du Certificat d'Etude du Premier Degré (CE1D). Nous apprend ? Y a-t-il un professeur de maths ou de sciences dans l'enseignement secondaire qui aurait douté de ce résultat ? Cela fait des années qu'on l'observe et cela fait des années que la situation empire d'année en année. Les notions de base ne sont pas assimilées. Les élèves ont vaguement entendu parler d'angles, de pourcentages, de graphiques ou d'équations, ils connaissent les noms de Pythagore et de Thalès, mais rien n'est réellement acquis, rien n'est maîtrisé. Six années de primaire et deux années de secondaire inférieur semblent n'avoir laissé que des traces superficielles dans le cerveau des jeunes. La faute aux instituteurs ? La faute aux régents du premier degré ? Ou plutôt, la faute à une atmosphère générale qui ne valorise guère la rigueur et le travail systématique ? En tout cas, la faute à des programmes qui manquent cruellement de précision, de cohérence et de lisibilité.

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