De wereld begrijpen … doorheen zijn tegenstellingen

Als leerkracht Frans en menswetenschappen in het 3de, 4de en 5de jaar van het beroepsonderwijs, heb ik vastgesteld dat sommige van mijn vragen de leerlingen beter stimuleren dan andere, namelijk vragen die betrekking hebben op de tegenstellingen in de wereld. Als ze duidelijk gesteld zijn, mobiliseren deze vragen de kennis, hoe onvolledig ook, en de intelligentie van leerlingen die doorgaans niet staan te trappelen voor intellectuele arbeid.

« Wij leven toch in een democratie »…

"Algemeen stemrecht, parlementair regime, grondwet, democratische partijen, scheiding der machten, vrije meningsuiting, rechten en plichten van de burger", "de Verenigde Staten zijn de grootste democratie ter wereld", "vrijheid, gelijkheid, broederlijkheid", enz. Als we de discours van de politici, van eerbiedwaardige intellectuelen en journalisten mogen geloven, zijn we de gelukkige burgers van de beste wereld die maar mogelijk is. Natuurlijk is deze wereld niet perfect, erkennen ze grootmoedig. Het gebeurt wel eens dat ze "dysfunctioneert", maar zelfs dan is het het beste systeem dat er bestaat. Dit zeggen ze. Nochtans...

Nous vivons en démocratie », ils disaient …

« Droit de vote, suffrage universel, régime parlementaire, constitution, partis démocratiques, séparation des pouvoirs, liberté d'expression, droits et devoirs du citoyen », « une presse garante de la démocratie », « les Etats-Unis, la plus grande démocratie au monde », « liberté, égalité, fraternité » … A en croire le discours des politiciens, des intellectuels et des journalistes « de révérence » … et des hommes d'affaires, nous sommes les heureux citoyens du meilleur des mondes possible. Certes, reconnaissent-ils volontiers, ce monde n'est pas parfait, il lui arrive de « dysfonctionner », mais quand même, c'est ce qu'on a fait de mieux comme système. Qu'ils disent.
Et pourtant ….

Que peut-on faire au-delà des discours ?

Le cinquantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme a été l'occasion de nombreuses initiatives pédagogiques aussi variées que méritoires : publications, leçons de morale, d'histoire, mobilisation parfois coordonnée de toute une école. Je pense à une exemplaire journée des " Sans " (sans papiers, sans travail, sans avenir…) organisée à l'Institut technique et professionnel d'Herbuchène à laquelle j'ai eu le plaisir, avec bien d'autres, de participer. Journée modèle par l'implication des enseignants et des élèves, sensibilisés par diverses activités (création d'une pièce, café-citoyen…) aux injustices de notre société.

Pourquoi les pouvoirs établis veulent-ils développer la citoyenneté ?

Avez-vous remarqué que ce sont les principaux pouvoirs en place - politique et économique en tête -, qui nous appellent à exercer notre citoyenneté. Curieux, non ? Pourquoi cet engouement ? Qu'attendent-ils de nous, au juste ? Poser ces questions, c'est déjà un peu y répondre.

Existe-t-il une recette de la citoyenneté ?

De quoi est faite la citoyenneté dont nous nous revendiquons, nous, enseignants et militants progressistes, et que nous souhaitons éveiller chez les jeunes ? Nous en dégageons ici les grandes lignes, pour ensuite, dans d'autres articles de ce dossier, tenter de les détailler.

Exercer l’esprit critique

« L'art de poser de (bonnes) questions, et d'y répondre, est donc une compétence indispensable à la pratique démocratique. Ainsi, l'école, lieu où l'on apprend à interroger le réel avec le maximum de rigueur que peut apporter la fréquentation des différentes sciences, est un lieu privilégié d'apprentissage démocratique. » Luis Miguel Lloreda (1)

Dossier « Jeunes et médias »

"Le véritable danger pour les idées risquait davantage de venir d'un ennemi au visage souriant et doucereux que d'un adversaire inspirant la terreur et...

D’autres médias sont possibles

Serions-nous d'incurables pisse-vinaigre ? Si, de temps à autre, une émission débile venait à passer à l'écran, nous pourrions faire comme si de rien n'était. Mais voilà, la panade fade, infantilisante, mercantile et foncièrement conservatrice est en train d'envahir l'espace médiatique. Avec un cynisme de plus en plus violent, comme en témoigne "Le maillon faible". L'équilibre est rompu entre les différentes missions des médias : informer, éduquer et distraire. Pourtant, nous croyons possible de concevoir des médias autrement intelligents. Sans pour autant verser dans un intellectualisme hermétique et assommant. A nos yeux d'enseignants et de parents, l'enjeu est de taille, quand on sait le temps que passent devant la télé nos chères têtes blondes ... Pouvons-nous, en effet, accepter comme un fait accompli la médiocrité des programmes télé et en même temps nous plaindre de la médiocrité de leur culture ? Essayons d'ébaucher les médias dont nous rêvons ... et que nous croyons possibles.

Le média-activisme

"Don't hate the media, be the media". Le slogan d'Indymedia parle de lui-même : né à Seattle, au sein du mouvement altermondialiste, ce réseau...

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