Jean-Michel Blanquer : sous le vernis, le projet de société
Visiblement, L’émission politique du jeudi 15 février sur France 2 s’inscrit dans le plan de communication du gouvernement français. Pour parer à la perte...
L’évaluationnite, le malheur de l’école
Dès que l'on se permet aujourd'hui d'émettre la moindre réserve sur le développement de l'évaluation à l'école, on surprend les auditoires, on passe pour un fossile, on choque même certains spécialistes qui, prenant des airs effarouchés, assimilent cette attitude à un refus de mesurer l'effet d'une politique ou le rendement des moyens affectés. Il est vrai que le développement de certaines formes modernes d'évaluation à l'école est issu de la culture de l'entreprise et de la technocratie, et que, dans cet esprit, tout investissement doit être évalué. L'idée a séduit d'abord ceux qui, chez les décideurs, considèrent que l'école coûte cher et qu'elle est tenue à une obligation de résultats, et ceux qui, dans les corps d'inspection notamment, se piquent au jeu du technicisme pensant que c'est une voie pour redorer le blason d'une profession contestée. Comme tout concept d'origine économique, l'évaluation porte l'apparence d'une logique implacable et donc indiscutable. De là à en faire une exigence morale, il n'y a qu'un pas franchi avec aisance par les milieux influencés par le MEDEF, mais aussi par d'autres !
L’école de l’égalité reste à faire !
Les élections du printemps dernier ont donné un coup d’arrêt à la politique d’agression et de casse systématique de l’Ecole mise en œuvre sous les gouvernements de Sarkozy. Et la promesse de « refondation de notre école » du nouveau gouvernement, appuyée par celle du rétablissement d’une partie importante des emplois supprimés, est aujourd’hui vécue comme une véritable bouffée d’oxygène par tous ceux qui sont attachés à l’école publique.
Vidéo: en France, McKinsey se prend les pieds dans le tapis…
Rémunéré à hauteur de 500.000 € pour« réfléchir à des thèmes de réflexion » (sic) sur l’ « évolution du marché… euh… du métier...
Contre toutes les formes de professionnalisation des études
La bourgeoisie cherche à exploiter l'angoisse que suscite le chômage de masse pour faire passer la professionnalisation de l'enseignement supérieur comme un processus qui s'impose naturellement et qui contribuera à faire baisser le chômage. Le patronat joue sur la peur et trouve des partenaires syndicaux pour relayer sa communication...
Carte scolaire française : l’assouplissement se solde par une ghettoïsation accrue
Nous l’avions annoncé. C’est devenu une réalité. L’assouplissement de la carte scolaire, voulu par Sarkozy et instauré à la rentrée 2007, renforce la ghettoïsation...
Agitki de l’Ecole éducative
Du samedi 11 octobre au dimanche 14 décembre, Exposition "Agitki de l'école éducative", au Musée Géo-Charles, 1 rue Géo-Charles, Echirolles (Grenoble) Du théâtre d'Agit-prop à l'installation, Christiane Tantôt Carlut et David Legrand revisitent l'enseignement avec pertes et fracas.
Pour une réforme démocratique de l’école
En France, la démocratisation de l'enseignement est en panne. La carte scolaire, qui n'avait déjà pas été pensée comme outil de mixité sociale, est de plus en plus vidée de sa substance. La compétition entre écoles grandit, creusant le fossé de la ségrégation sociale. Cinquante chercheurs de renom lancent aujourd'hui un appel et un site internet. Leur programme: l'école commune...
A lire en ces temps de lutte : « Opération Macron »
Merci aux éditions du Cerisier d'avoir eu le bonne idée de publier l'ouvrage d'Eric Stemmelen !
Le titre de cet ouvrage peut se lire dans...
Ecole, c’est pas la classe!
Les lieux communs méritent d'être rappelés à l'occasion. Surtout lorsque le risque, habilement exploité par de fins dissimulateurs, de les voir confondus avec de...