France : toujours la mobilisation contre les mesures d’économie dans l’enseignement
Les 25 organisations du collectif « l’éducation notre avenir » ont une nouvelle fois mobilisé leurs troupes, dans toute la France, le 19 mars,...
Rapport Thélot: quelques pistes de réflexion….
Le gouvernement a décidé de réformer en profondeur notre système éducatif. La loi qui va être soumise au débat au parlement début janvier ne sera pas un simple aménagement technique, mais un ensemble de propositions et de choix politiques dictés par des orientations définies par le Président de la République, le Premier Ministre et la majorité parlementaire.
Céderons-nous aux vents mauvais ?
Je voudrais proposer ici quelques réflexions à propos de la formation des maîtres. Il y aurait bien des façons utiles d’aborder la question. Et d’abord sous l’angle des conditions institutionnelles et économiques de cette formation. La « mastérisation » de la formation des maîtres, souhaitable dans son principe, a conduit à des conditions scandaleuses et parfois dramatiques d’entrée dans le métier d’enseignant pour les lauréats des concours qui ont pris leur fonction à la rentrée 2010. Mais ces aspects sont bien connus et ont fait l’objet de critiques nombreuses de la part des organisations syndicales mais aussi dans les médias avec la publication de témoignages de professeurs stagiaires [Un rapport ministériel le reconnaît : [ ]]. Je voudrais donc traiter ici d’un aspect limité (mais selon moi important) : celui des contenus de formation en liaison avec la question plus générale de l’école démocratique.
Des vents mauvais soufflent sur le système éducatif en France [[Et sans doute ailleurs, mais une étude comparative dépasserait largement les limites de ce texte]].
Rouvrir les écoles en mai ?
Annoncée par Emmanuel Macron, la réouverture « progressive » des établissements scolaires, à l’exclusion du supérieur, est souhaitée par tous. Mais pas question de transiger sur...
L’apprentissage ou les apprentissages ?
L'opinion publique semble approuver très majoritairement la mesure annoncée par le gouvernement sur la mise en place de l'apprentissage à 14 ans. Gageons que...
France : l’évolution du Service Public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche depuis...
Après les déclarations du Président de la République, le 14 janvier 2014, il est indispensable de faire un retour en arrière pour apprécier la pertinence de ses propos. Celui-ci a officiellement reconnu son identité sociale-démocrate. Depuis lors, les « experts » médiatiques bien en cour, se félicitent de cet aveu pourtant tardif. En effet, par une analyse des 30 dernières années, il apparait clairement que ce tournant social-démocrate a été endossé par les responsables du PS dès 83-84, et que depuis, il y a eu dérive sociale-libérale complètement aboutie et assumée en ce début d’année 2014.
Enseignement professionnel : à mort l’école des classes populaires !
Nous reproduisons ici un texte initialement paru sur le site de la Gauche Écosocialiste. Cet article rend admirablement compte de la subordination de l'École...
Les chiffres qui condamnent la politique éducative sarkozyste
Une étude comparative sur les systèmes éducatifs européens apporte désormais la preuve irréfutable que les réformes annoncées par le gouvernement de Nicolas Sarkozy - assouplissement de la carte scolaire et suppression du collège unique - conduiront à une augmentation catastrophique de la fracture sociale dans l'enseignement français.
France : la Cour des Comptes fustige de nouveau les politiques d’enseignement
Par le passé, la Cour des Comptes avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur les effets dévastateurs de la politique d’enseignement du gouvernement sous...
Emploi dual, école inégale
Depuis quinze ans, l'enseignement des pays industrialisés est redevenu plus inégal. La sélection sociale augmente, la dualisation des filières se renforce, l'écart entre les établissements d'élite et les écoles « poubelles » se creuse. Mais une telle évolution n'est-elle pas contraire aux intérêts de l'économie capitaliste ? Celle-ci ne risque-t-elle pas de se trouver à court de main d'oeuvre qualifiée ?