Le roman du Big Bang

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Le roman du Big Bang : La plus importante découverte scientifique de tous les temps
par Simon Singh,
publié en 2005 chez Jean-Claude Lattès, 27,5 euros

Simon Singh, avec un grand sens de la pédagogie, remonte aux origines des explications de l’univers ; les intuitions des Grecs, les tâtonnements des mathématiciens de la Renaissance, les illuminations des savants contemporains.

Génération après génération, tous ces hommes de science vont se poser la question de la naissance du monde et progressivement se débarrasser des scories de la superstition, des anathèmes des religions.

Ils vont défier toutes les résistances et combattre l’idée d’un cosmos éternel et immuable.

Simon Singh nous raconte l’histoire d’une des plus importantes théories scientifiques jamais formulées.

Pendant des siècles les hommes et les idées vont s’affronter, se combattre avec des armes qui ne sont pas uniquement abstraites, pour avoir une conception scientifique du monde.

Le prix Nobel de physique 2006 (*) récompense des travaux qui ont permis d’avoir, une meilleure vision scientifique de l’évolution de l’univers. En fait, la dernière partie du livre expose ce dernier point.

Ce livre passionnant n’est pas un roman. L’éditeur parle de roman pour indiquer qu’il peut être aussi lu avec plaisir et enthousiasme par quelqu’un qui a plutôt une formation littéraire.

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(*)
Le prix Nobel de physique 2006 a été décerné le mardi 3 octobre aux chercheurs Américains John C. Mather et George F. Smoot pour leurs travaux sur l’origine de l’univers et le Big Bang.
Les deux chercheurs sont récompensés pour « leurs travaux qui portent sur l’origine de l’univers et tentent de mieux comprendre l’origine des galaxies et des étoiles », a annoncé l’Académie des sciences royale de Suède, qui décerne ce prix. Mather, 60 ans, est un astrophysicien au centre spatial Goddard de la Nasa dans le Maryland (nord-est des Etats-Unis) et son co-lauréat Smoot, 61 ans, est professeur de physique à l’université de Berkeley (Californie).

Leurs recherches ont été basées sur des données récoltées par le satellite COBE lancé par l’agence spatiale américaine en 1989.

Il faut finalement savoir que ce Prix Nobel récompense des travaux observationnels qui confirment la conception de l’évolution du monde initiée par le Belge Georges Lemaître, prof. à l’UCL, au tout début des années 30