L’école n’est pas une entreprise

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La FSU (Fédération Syndicale Unitaire de l’enseignement en France) nous signale la parution du livre de l’un des membres de son Institut de recherches, Christian Laval, intitulé
L’école n’est pas une entreprise, Le néolibéralisme à l’assaut de
l’enseignement public
, La Découverte, 20 euros. Il est en librairie à partir
du 13 février 2003.

Cet ouvrage de réflexion et d’enquête veut relancer le débat sur le sens des
transformations actuelles de l’école dans les pays capitalistes et tout
particulièrement en France. L’école n’est pas une entreprise devrait
intéresser tous ceux qui s’inquiètent des effets des politiques libérales
sur le système d’enseignement et qui entendent défendre l’éducation publique
et ses missions culturelles et civiques.

Extrait de la quatrième de couverture :

 » L’école est soumise à des pressions considérables pour qu’elle se conforme
aux nouveaux commandements du néolibéralisme. La compétition économique
mondiale devient l’impératif majeur auquel toute institution doit se
soumettre, et le système éducatif n’y échappe pas : dans ce nouveau modèle,
il est menacé de se réduire à la formation du  » capital humain  » nécessaire
aux entreprises.
En s’appuyant sur une enquête approfondie, Christian Laval explique dans cet
ouvrage qu’un nouveau modèle scolaire se met progressivement en place dans
notre pays. Il montre comment les  » recommandations  » des experts de l’OCDE,
de la Banque mondiale, de l’OMC et de l’Union européenne ont été appliquées
par les différents gouvernements français depuis vingt ans. Elles se sont
traduites par une réorganisation managériale des établissements scolaires
mis en concurrence entre eux pour assurer la liberté de choix des  »
consommateurs d’école « , par une  » professionnalisation  » toujours plus
poussée des études, par une décentralisation qui n’a rien à voir avec la
démocratie promise. Les enseignants sont sommés de participer activement à
cette métamorphose de l’école publique, qui ouvre la voie à une
marchandisation générale des savoirs et des apprentissages et à un
renforcement des inégalités.
Mais la réalisation intégrale de l’école néolibérale n’a rien de fatal,
affirme Christian Laval. Résistances sourdes, luttes collectives, prise de
conscience des dangers de cette mutation imposée par la globalisation du
capitalisme : les acteurs de l’école doivent désormais affronter un débat
crucial qui engage aussi le modèle de civilisation que nous voulons. « 

Christian Laval est l’auteur d’une histoire de la sociologie classique,
L’Ambition sociologique (La Découverte, 2002) et coauteur du Nouvel ordre
éducatif mondial (Nouveaux Regards/ Syllepse, 2002). Il participe aux
activités de l’Institut de recherche de la FSU et est membre de la rédaction
de la revue Nouveaux Regards.

Si vous avez des difficultés à trouver ce livre ou si vous
préférez cette solution, vous pouvez le commander à l’Institut de
recherches de la FSU par mail (commande@institut.fsu.fr). Il vous sera
envoyé franco de port avec une facture payable par un chèque de 20 euros,
pouvant être encaissé en France, à l’ordre de l’Institut de la FSU.
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Institut de Recherches Historiques, Économiques, Sociales et Culturelles
(IRHESC)
3/5, rue de Metz, 75010 PARIS
Tél : 01 44 79 90 41 ; Fax : 01 48 00 08 93
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