La surenchère sécuritaire gagne l’école

C’est une évidence : la fièvre sécuritaire dont souffre la société dans son ensemble est aussi en train de gagner l’école. Si nous condamnons cette surenchère, cela ne signifie en aucun cas que nous nions les faits de violence, bien réels, et les conséquences qui en découlent. Il faut intervenir, bien sûr. L’apprentissage suppose que l’école soit à l’abri de la violence, nous pensons qu’il suppose une discipline, une autorité, même si notre voix ne se joindra jamais au choeur des paranoïaques qui ne lisent leur époque qu’à travers ce prisme. Mais pourquoi donc les gouvernants privilégient-ils de plus en plus la voie de la répression, plutôt que celle du progrès social et de l’éducation ? Pourquoi ce choix, qui enferme les élèves et les personnels de l’enseignement dans un cercle vicieux toujours plus explosif ?

8. Des programmes rigoureux, lisibles et cohérents

- Et que fait-on de toute la réforme actuelle ? Des compétences ? A la poubelle ? - Quel(s) sont ces savoir(s) à réactualiser régulièrement...

Les « compétences du XXIe siècle » à l’épreuve de la psychologie cognitive…

Résoudre des problèmes, faire preuve de pensée critique, créative ou encore innovante, collaborer, communiquer… voilà donc des compétences dont nul n’aimerait être privé. Ça...

Echecs en math : et si on examinait les programmes d’étude ?

Le journal Le Soir de ce 21 janvier nous apprend que seuls 56% des élèves de 2e secondaire ont réussi le test de maths aux épreuves externes du Certificat d'Etude du Premier Degré (CE1D). Nous apprend ? Y a-t-il un professeur de maths ou de sciences dans l'enseignement secondaire qui aurait douté de ce résultat ? Cela fait des années qu'on l'observe et cela fait des années que la situation empire d'année en année. Les notions de base ne sont pas assimilées. Les élèves ont vaguement entendu parler d'angles, de pourcentages, de graphiques ou d'équations, ils connaissent les noms de Pythagore et de Thalès, mais rien n'est réellement acquis, rien n'est maîtrisé. Six années de primaire et deux années de secondaire inférieur semblent n'avoir laissé que des traces superficielles dans le cerveau des jeunes. La faute aux instituteurs ? La faute aux régents du premier degré ? Ou plutôt, la faute à une atmosphère générale qui ne valorise guère la rigueur et le travail systématique ? En tout cas, la faute à des programmes qui manquent cruellement de précision, de cohérence et de lisibilité.

2. Une formation générale et polytechnique pour tous

- Il est totalement impossible de poursuivre tous ces objectifs dans le temps scolaire ! - Plus de temps à l'école ? Ils s'y ennuient déjà ! - Et...

Pourquoi se battre pour une école démocratique ?

Nous publions ci-dessous le texte intégral du discours de Nico Hirtt aux "Six heures pour l'école démocratique" qui ont eu lieu à Bruxelles, le 16 octobre dernier. En raison de sa participation au Forum Social européen à Londres, où il devait intervenir comme orateur lors d'un séminaire sur le thème "Enseignement et globalisation en Europe", Nico Hirtt est arrivé trop tard à Bruxelles et son discours a été lu par Jean-Pierre Kerckhofs, président de l'Aped.

Sauver l’histoire : une exigence éducative, critique et démocratique

Réformer un système éducatif est assurément une entreprise difficile ; elle l'est d'autant plus lorsque les communautés éducatives elles-mêmes ne sont que très mal...

Ecole et discipline : retour au 19e siècle ?

Par certains aspects, l'évolution "sécuritaire" dans l'enseignement aujourd'hui n'est pas sans rappeler ce qui advint de l'école au 19e siècle.

Enseignement professionnel : à mort l’école des classes populaires !

Nous reproduisons ici un texte initialement paru sur le site de la Gauche Écosocialiste. Cet article rend admirablement compte de la subordination de l'École...

L’école à l’épreuve du voile

Que signifie le voile ? Est-il l’expression d’une aliénation sexuelle ou religieuse ? Ou au contraire l’instrument d’une difficile émancipation ? Aujourd’hui, 80 %...

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