Après le temps des promesses, voici revenu celui des désillusions

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En mai et juin 2009, tous les partis, dont le CDH, semblaient avoir saisi (enfin!), l’importance d’un enseignement de qualité, et compris l’urgence d’une réforme de l’école qui apporterait à ses acteurs (les enseignants, entre autres…) des conditions de travail (enfin!) positives.
Chaque parti de l’actuelle majorité jurait, la main sur le coeur, que l’école était la priorité! Les professeurs pouvaient être rassurés, la prochaine législature serait celle du renouveau…
C’était le temps des promesses.
Qui donc aurait cru que, trois mois plus tard, l’ Olivier, gouvernement de centre gauche ayant une confortable majorité au sein du parlement de la Communauté Française, oserait aussi ouvertement se renier en proposant des économies drastiques dans un ministère déjà exsangue ? Les faisant de plus supporter par les professeurs dont beaucoup sont déjà à bout, et jetant de nouveau en pâture à l’opinion publique toute une profession en affirmant qu’elle peut travailler plus pour le même salaire, sous-entendant de facto qu’elle ne travaille pas suffisamment!
Voici revenu le temps des désillusions.
Comment peut-on, sans honte, se faire élire sur base d’un programme, et ensuite en appliquer un autre ? Le cynisme et le mensonge, si chers à Machiavel, seraient-ils vraiment votre seule méthode de gouvernement?
J’espère que non.
De peur que ne vienne le temps de la révolte.