Les exclus de l’école congolaise

Le 30 juin 1960 est la date mémorable de l'accession de la République Démocratique du Congo (RDC) à la souveraineté nationale et internationale, une date fêtée, non, sans raison, avec faste. Pour beaucoup de Congolais, c'était le début de l'ère de la liberté, de la prospérité et surtout de la dignité. Cependant, il fallait rapidement se rendre à l'évidence : la tâche qui attend le jeune Etat libre est plus que démesurée et ce, d'autant que ni la puissance coloniale ni la colonie elle-même ne s'étaient préparées, quelques années plus tôt, à ce sevrage que d'aucuns ont qualifié de prématuré !

Incidents à la manif anti-motion Israel à Jussieu Paris VI

Lundi 6 décembre, un rassemblement a été organisé par l'UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) suite à la motion adoptée par le conseil...

Ennéagramme et nouvelle gouvernance des écoles

Depuis quelques années, nous assistons à une véritable explosion des méthodes de développement personnel. Ainsi, après le succès grandissant de la « pleine conscience », l’ennéagramme...

Laïla Elmahir : La circulaire Duquesne est discriminatoire et surtout dangereuse

A la toute fin 2002, une jeune enseignante temporaire est apparue sur les écrans. Laïla Elmahir, romaniste enseignant le latin dans la commune Bruxelloise de Watermael Boisfort, avait reçu un certificat de bonnes vie et mœurs sur lequel était indiqué " Manque de respect par rapport aux représentants de l'ordre ". Ceci parce qu'elle avait refusé l'accès à son domicile à un policier sans mandat ! Dans les médias, elle ne se contentait pas de dénoncer le problème qui lui arrivait, mais contestait le principe d'une visite policière chez les enseignants. Nous lui avons demandé d'expliquer sa démarche

PISA : France et Belgique, champions de l’inégalité

Le service d’étude de l’Aped livre son analyse des données fournies par l’enquête PISA 2012. Ce travail confirme la situation catastrophique de l’enseignement en Belgique et en France en matière d’équité sociale. Il montre également comment les mécanismes de ségrégation — sociale ou académique — sont responsables de la reproduction de ces inégalités scolaires.

Dieu, que ça manque de rythme (scolaire) !

Le débat sur les rythmes scolaires passe, une fois de plus, à côté des questions essentielles. Entre ceux qui prétendent préserver les enfants d’un...

Meirieu contre l’approche par compétences !

Et de deux ! Après le désaveu de Marcel Crahay il y a deux ans, c'est au tour du célèbre pédagogue français Philippe Meirieu...

Contre le voile et donc contre l’exclusion de l’école des jeunes filles qui le...

Le voile, prétendument islamique, n’est pas le signe d’une foi, il est signe – évidemment ostentatoire – d’une religion, et même du religieux le plus archaïque. Ce religieux naît de la peur : peurs ancestrales qui prennent leurs sources dans le processus d’hominisation même, peur des forces mystérieuses qui habitent la nature et nous habitent dans notre sommeil et nos rêves, peurs de la faim, de la mort, et des mystères de la vie elle-même, des puissances de la violence et de la sexualité. Pour la reproduction de l’espèce, la fonction mâle, nécessaire, n’est cependant que très brièvement utile. L’homme reprend culturellement (et donc d’abord religieusement) domination sur la femme pour prévenir cette élimination possible, une fois son rôle accompli. Ainsi la foi, réponses possibles aux mystères, s’institue (et se pervertit) en religion ; ainsi le mâle devient prêtre, la femelle vierge intouchable ou prostituée sacrée. La religion, en tant que corps de normes extérieures au sujet (dans l’hétéronomie), s’oppose ainsi aux forces libératrices de la foi (dans l’autonomie) comme réponses choisies aux mystères de la nature, de la vie et de la mort, comme expression de l’espérance d’un sens à librement construire et non pas donné d’avance.

Déclaration du séminaire mondial sur l’éducation

Nous, personnes déléguées au Séminaire mondial sur l'éducation, représentant des organisations éducatives et sociales de diverses régions du monde, sommes profondément outrées par les conséquences injustes et inhumaines des politiques néolibérales sur le développement des nations et des personnes. Nous avons la conviction qu'un autre monde et une autre éducation sont possibles et nécessaires. L'accès universel, le partage et l'échange des savoirs au niveau mondial sont désormais des questions centrales. Cela exige que le savoir soit reconnu comme un bien de l'humanité.

« Caoutchouc rouge, rouge coltan », un petit bijou d’animation sur le Congo

« Abo Ikoyo est une jeune Belgo-Congolaise de 17 ans. Elle n’a jamais connu son père, disparu à l’Est de la RDC à l’aube des...

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