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Classement par niveau et type

Généraliser les épreuves externes du CESS : une bonne ou une mauvaise idée ?

Instaurer à terme une série d’épreuves externes certificatives en 6e secondaire, comme le prévoit la DPC, est-ce une bonne idée dans le cadre du système belge ? De nombreuses questions se posent à ce propos, en raison du flou sur les motivations réelles à l’origine de l’instauration de tels examens, des modalités prévues actuellement, et, bien sûr, du contexte d’un système belge d’enseignement dont de multiples éléments d’organisation font déjà débat.

Pourquoi je quitte l’université après dix ans d’enseignement

Plus que jamais il est nécessaire de réfléchir au rôle que doivent jouer les universités dans des sociétés en profond bouleversement, sommées de choisir dans l’urgence le type de civilisation dans lequel elles veulent engager l’humanité.

Réformes de l’école secondaire : un enjeu et des escroqueries intellectuelles

Si nous avons décidé de consacrer un dossier à l’école secondaire (et une journée d’étude le samedi 2 mars 2013), c’est qu’elle constitue l’étage supérieur de l’enseignement obligatoire[[Personne cependant ne niera l’importance capitale de l’école fondamentale (maternelle et primaire). A l’Aped, nous prônons d’ailleurs un continuum de 6 à 15 ans, commun à tous les enfants, et une obligation scolaire dès l’âge de 3 ans. ]] et qu’elle est sujette à une mutation aussi préoccupante qu’insidieuse. Avant de passer en revue quelques-uns des traits de cette mutation en cours, et de vous livrer des témoignages émanant du terrain, il nous faut à tout prix clarifier les termes du débat. Réaffirmer d’abord quel est, selon nous, l’enjeu de l’école : à leur majorité, tous les jeunes doivent disposer des outils intellectuels leur permettant d’exercer une citoyenneté critique, être capables de comprendre le monde et de participer collectivement à sa transformation. Il nous faut ensuite dénoncer les leurres, les escroqueries mentales qui polluent constamment la réflexion sur l’enseignement secondaire. Primo : il y a échec et échec, lutter contre l’échec scolaire ne peut se réduire à faire baisser artificiellement les statistiques du redoublement ou du décrochage. Secundo : non, l’école ne sert pas à lutter contre le chômage, ceux qui le prétendent nous enfument avec un discours pseudo-humaniste, pseudo-social et pseudo-progressiste.

La modularisation devient “Certification Par Unités” (CPU)

L’enseignement qualifiant en Communauté française de Belgique fait au moins l’unanimité sur un point : tout le monde s’en plaint. Le patronat estime que les jeunes qui en sortent n’ont pas le niveau d’employabilité requis. Les syndicats dénoncent les conditions de travail souvent pénibles du personnel enseignant dans ces filières. De nombreuses associations (dont l’Aped) regrettent les taux d’échecs élevés et, souvent, l’insuffisance de la formation. Les parents et leurs représentants confirment le constat, de même que le ministère de l’Education. Personne ne conteste dès lors la nécessité de changer l’enseignement qualifiant. C’est dans ce contexte que le gouvernement a décidé d’expérimenter la Certification Par Unités (CPU). Et ce dès septembre 2011...

Pierre Hazette et l’intelligence de la main

Dans Le Soir du 13 juin 2012, Mr Pierre Hazette (MR) plaide en faveur d’une suppression du «premier degré commun». Son argumentation peut se résumer ainsi : trop d’élèves sont actuellement en souffrance au premier degré. Ils y traînent pendant quelques années, avant d’être réorientés, au terme d’un ou deux échecs, vers les filières de qualification qui, estime l’ancien ministre de l’Enseignement, leur conviennent mieux. En obligeant ces élèves à rester dans le tronc commun, dit-il, on nie «l’intelligence de la main». Voilà une prise de postions claire, qui appelait de notre part une réponse tout aussi claire.

Formation des enseignants : la position de l’Aped

Il y a du changement en vue dans la formation initiale des enseignants, passant de trois à quatre ans. En 2011, une vaste opération...

Nous avons testé pour vous l’épreuve externe du CESS en français…

Grande première en ce mois de juin 2015 : l’épreuve externe commune de français au terme de la dernière année de l’enseignement secondaire, pour l’obtention du fameux CESS, était obligatoire dans tous les établissements en Fédération Wallonie-Bruxelles. Professeur de français dans une 7ème professionnelle organisée en alternance (CEFA), l’épreuve m’inspire les quelques réflexions suivantes…

Construire le goût d’apprendre à l’école maternelle

Christine Passerieux, membre du GFEN et du groupe d'experts qui travaille sur les projets de programmes en maternelle, publie un ouvrage collectif dont elle...

Formation des enseignants : c’est quand qu’on va où ?

Une lecture de notre projet « Vers l’Ecole commune », même en diagonale, suffit pour s’en convaincre : l’Aped souhaite ardemment une refonte de la formation initiale de tous les enseignants. Mais devions-nous pour autant participer à l’évaluation initiée par la Communauté française ? La question s’est posée. C’est en tout cas avec une grande circonspection que nous le faisons. Nulle part, en effet, dans le discours officiel, il n’est fait mention d’autre chose que de “mieux outiller les futurs enseignants face à l’évolution de la société”. Or, selon nous, justement, l’Ecole n’a pas pour finalité d’adapter les jeunes au monde tel qu’il évolue. Au contraire, elle doit les outiller pour comprendre le monde et être à même de le changer. En amont, en toute logique, la formation des enseignants doit aller dans ce sens. Notre appréhension est d’autant plus grande que l’idée de réformer la formation initiale s’inscrit dans un contexte marqué par l’idéologie et les avancées néolibérales.

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