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Classement par niveau et type

CESS: contenu, déroulement et communication

Nous nous intéresserons au contenu et aux modalités des épreuves. Une chose est de décider d’organiser des épreuves externes, une autre est de décider sur quoi et comment ! Nous avons consulté de façon informelle une dizaine d’enseignants de 6e secondaire, essentiellement des professeurs de français, d’écoles variées sur le plan géographique et socioéconomique. Pour des raisons de confidentialité, nous ne citerons pas leurs noms, mais nous tenons à les remercier pour le temps qu’ils nous ont accordé. Il va de soi que notre échantillonnage est trop faible pour prétendre présenter ici « l’avis des enseignants ». Il n’en ressort pas moins une série de réflexions intéressantes.

Polémique autour de l’orientation vers l’enseignement spécialisé

  Le Soir du vendredi 30 août laissait une large place au débat lancé par Infor-Jeunes Laeken lié à l’orientation vers l’enseignement spécialisé((L’enseignement spécialisé « poubelle »...

Bologne (processus de…)

Dans le discours dominant, Bologne apparaît d’abord comme une garantie de qualité et d’efficacité offerte aux étudiants : au sein d’un espace européen d’enseignement supérieur,...

Grèce : les étudiants en lutte contre l’ouverture d’universités privées

Importante mobilisation en Grèce. De nombreuses facultés à travers le pays ont été occupées et, tous les jeudis depuis début janvier, des arrêts de...

Epreuve externe certificative en français : citoyenneté critique, es-tu là ?

Choix de sujets discutables, textes orientés, références à un contexte culturel - français - que ne connaissent pas les élèves belges : l'épreuve de français de fin de secondaire qualifiant soulève bien des questions.

La modularisation devient “Certification Par Unités” (CPU)

L’enseignement qualifiant en Communauté française de Belgique fait au moins l’unanimité sur un point : tout le monde s’en plaint. Le patronat estime que les jeunes qui en sortent n’ont pas le niveau d’employabilité requis. Les syndicats dénoncent les conditions de travail souvent pénibles du personnel enseignant dans ces filières. De nombreuses associations (dont l’Aped) regrettent les taux d’échecs élevés et, souvent, l’insuffisance de la formation. Les parents et leurs représentants confirment le constat, de même que le ministère de l’Education. Personne ne conteste dès lors la nécessité de changer l’enseignement qualifiant. C’est dans ce contexte que le gouvernement a décidé d’expérimenter la Certification Par Unités (CPU). Et ce dès septembre 2011...

Radicalisés dès la maternelle ?

Une école de Renaix, en Flandre orientale, s’est inquiétée de signes de «radicalisation» islamiste observés par des enseignants chez des enfants de classes maternelles....

Les enseignants de l’Aped solidaires des travailleurs d’Arcelor Mittal

Nous étions quelques militants de l’équipe liégeoise de l’Aped à manifester ce mercredi 26 octobre sur la place de Seraing. A manifester notre solidarité envers les sidérurgistes du groupe Arcelor Mittal. Au-delà du plaisir de retrouver quelques anciens élèves devenus ouvriers et d’entretenir les liens de camaraderie qui nous unissent à d’autres mouvements de la gauche de gauche, qu’est-ce qui pouvait bien motiver la présence d’enseignants dans ce rassemblement ?

Nous avons testé pour vous l’épreuve externe du CESS en français…

Grande première en ce mois de juin 2015 : l’épreuve externe commune de français au terme de la dernière année de l’enseignement secondaire, pour l’obtention du fameux CESS, était obligatoire dans tous les établissements en Fédération Wallonie-Bruxelles. Professeur de français dans une 7ème professionnelle organisée en alternance (CEFA), l’épreuve m’inspire les quelques réflexions suivantes…

Enseignement secondaire, une mue progressive et insidieuse

Le Rénové, initié dans les années ’70, reste la dernière refonte ambitieuse de l’enseignement secondaire en Communauté française de Belgique. Ce qu’il avait de meilleur a été cassé par les mesures d’austérité prises dans les années ’80 et ’90. Depuis lors, on assiste plutôt, d’une part, à une succession de déclarations de pieuses intentions (décret Missions, Contrat pour l’Ecole), et, d’autre part, à des réforme(tte)s qui semblent très disparates. Que peuvent bien avoir en commun, en effet, des mesures aussi différentes que la réforme du premier degré (autour d’un tronc commun jusqu’à 14 ans), l’approche par compétences, la discrimination positive, le décret inscriptions, l’immersion linguistique, les classes-passerelles, la certification par unités (CPU), la multiplication des évaluations externes – certificatives ou non -, l’extension des CEFA, les dispositifs d’accrochage scolaire et le développement des Centres de technologies avancées ? Petit à petit[[Il y a cette tendance des pouvoirs publics à procéder par « expériences pilotes », puis à imposer une généralisation de la réforme (c’est le cas avec les CPU, d’abord testées auprès des mécaniciens automobiles et métiers de l’esthétique).]], pourtant, toutes participent d’un remodelage d’autant plus pernicieux qu’il se fait au coup par coup et que sa logique n’est guère apparente. Dans cet article, nous ferons le point sur quelques-unes de ces mesures… et tâcherons de mettre à nu les logiques sous-jacentes qui les sous-tendent.

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