Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants

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Le peuple malien aspire à une école neuve, à l’abri des malversations des institutions financières qui n’ont contribué qu’à la détériorer davantage. Car ce sont bien les programmes d’ajustement qui, durant deux décennies, l’ont dépouillée du peu qu’elle possédait : un salaire décent pour les enseignants, des bourses d’études, des infrastructures, des fournitures… Avec certitude, on peut affirmer que les Plans d’Ajustement Structurel imposés par la Banque Mondiale sont synonymes de privatisation et d’exclusion. Face à eux, l’Afrique perd ses repères sans parvenir à régler ses problèmes les plus urgents. Les P.A.S. ont fragilisé nos politiques par des réformes économiques inopportunes à tel point que le pays s’enlise dans un sable mouvant. Quant à l’initiative PPTE, elle nous rend tout simplement plus malléables.

Mon pays le Mali est un vaste pays enclavé d’Afrique de l’Ouest et compte environ 10,6 millions d’habitants. Le revenu moyen par habitant y est estimé à 240 dollars US. La Banque Mondiale et le FMI ont conclu que le Mali pouvait bénéficier de l’initiative P.P.T.E, eu égard au progrès satisfaisant que ce pays a réalisé. Très bon élève, il est l’un des premiers à bénéficier de cette aide ; sa dette sera ainsi allégée de 220 millions de dollars (soit 128 millions de dollars en valeur actuelle nette, ou V.A.N ).
Troisième exportateur d’or en Afrique et premier producteur de coton en Afrique subsaharienne , le Mali est pourtant économiquement tributaire des aléas climatiques et des fluctuations de prix des matières premières sur le marché international. Outre le coton, le Mali produit de l’arachide et diverses céréales. Le bétail occupe la 3ème place des exportations maliennes. L’agriculture, qui constitue le moyen d’existence d’environ 80 % de la population, contribue à hauteur de 42 % au P.I.B et représente 75 % des recettes d’exportation. On dit généralement du Mali, (malgré le fait qu’il assure matières premières et pierres précieuses à une minorité de privilégiés) qu’il est  » un pays économiquement pauvre mais riche de sa culture « .
Oui, le Mali est asphyxié par la dette extérieure. En 1980, la dette extérieure des pays en voie de développement était de 586,7 milliards de dollars. Ce montant a atteint 2527,5 milliards de dollars US en 2000. Notre sous-région, l’Afrique subsaharienne, est la plus touchée par le surendettement. Sa dette est passée de 60 milliards de dollars en 1980 à plus de 206 milliards de dollars en 2000. Le service de sa dette a donc doublé, passant de 6,7 milliards de dollars à 14,6 milliards de dollars dans le même temps.

Le Mali a connu 4 grandes étapes d’endettement
De 1960 à 1969, un endettement essentiellement bilatéral constitué des emprunts contractés en faveur des sociétés et entreprises publiques que le pays venait de créer au lendemain de l’indépendance. Ces emprunts étaient assortis de taux d’intérêts bas, remboursables à long terme.
De 1970 à 1973, un endettement auprès des Institutions Financières Internationales, notamment la Banque Mondiale, pour soutenir la politique de développement du pays.
En 1973, c’est le premier choc pétrolier, le prix de l’or noir est multiplié par 4, ce qui grève le budget de nos Etats. Ces derniers, pour faire face aux impératifs du développement et assurer leur fonctionnement, se précipitent sur les pétrodollars.
De 1980 à nos jours, les Etats Unis imposent une nouvelle politique monétariste et relèvent très fortement le taux d’intérêt. Donc, les taux augmentent selon le cours du dollar et, avec eux, le pourcentage à payer. Au même moment, nous assistons à la chute du prix des matières premières qui sont pour nous sources de recettes sur le marché mondial, donc les montants de la dette extérieure ne font qu’augmenter. Comme solution, les grandes puissances imposent les Programmes d’Ajustement Structurel, avec leurs conditions : privatisation et retrait de l’Etat des services sociaux de base (éducation, santé, énergie etc.).

Les médiocres résultats de l’école malienne

Concernant l’éducation au Mali, sachez tout d’abord que le système éducatif dans cette partie du globe est l’un des moins performants au monde. C’est triste mais c’est ainsi : près de 70 % de la population n’est pas instruite. L’enseignement fondamental enregistre pour le premier cycle un taux brut de scolarisation de 55,6 % en 1999 (46 % pour les filles). En effet, scolariser une fille au Mali relève de la prouesse car il faut aujourd’hui encore sensibiliser, convaincre les parents ou les tuteurs responsables qui ne voient pas cela d’un bon œil. Il est à noter également que le taux de scolarisation est plus faible en milieu rural qu’en milieu urbain. Les redoublements sont très accentués et les inégalités entre filles et garçons s’accroissent au fur et à mesure qu’on avance vers les études supérieures.
Le montant des dépenses allouées à l’éducation varie dans une proportion de 1 à 15 entre le groupe des très pauvres et celui des non pauvres. Entre pauvres et très pauvres, la proportion est de 1 à 2. En revanche, dès que l’on passe le seuil de pauvreté, les dépenses d’éducation sont multipliées par plus de 9. Ainsi donc, la qualité de l’éducation est très faible car il y a pénurie de ressources humaines. Le personnel recruté est peu qualifié, le nombre d’heures d’enseignement effectif est faible et les salles de classes sont bondées. Parmi les facteurs qui expliquent la faiblesse des indicateurs de l’éducation nous pouvons citer le milieu de résidence, le coût élevé des études, l’éloignement des écoles, le besoin de main d’œuvre au moment des activités agricoles, la perception négative de l’utilité de l’école, etc.

Des investissements inefficaces dans l’éducation de base … au détriment du secondaire et du supérieur

Ces dernières années, nous avons pu constater une évolution sensible des investissements dans le secteur éducatif. Les dépenses allouées à ce secteur sont ainsi passées de 19 milliards 646 millions de francs CFA en 1992 à plus de 50 milliards en 1998, donc, en l’espace de 7 ans, ces dépenses ont doublé. Mais ce qu’il faudrait surtout comprendre ici, c’est que la volonté du gouvernement de faire de l’éducation de base une priorité (car il s’agit bien là de l’éducation de base) lui a été inspirée par la nature des financements. En réalité, si l’éducation de base a fait l’objet d’une attention toute particulière de l’Etat malien et de ses « partenaires » techniques et financiers, cela s’est fait au détriment de l’enseignement supérieur. Cette stratégie vise, selon eux, à scolariser un grand nombre d’enfants issus de familles défavorisées. C’est ainsi que l’éducation de base reçoit 59 % des budgets de l’éducation, le secondaire général 16 %, le secondaire technique et professionnel 10 % et le supérieur 15 %. En outre, il convient de signaler qu’au Mali ce sont l’Etat, les Associations de Parents d’élèves, les communautés, les comités locaux de développement, les municipalités et les promoteurs privés qui constituent les principales sources intérieures de financement de l’éducation. Pour les sources extérieures, 50 % proviennent de la coopération bilatérale (les aides les plus récentes proviennent de France, du Canada, de l’USAID, de Norvège et du Japon). La part de l’aide multilatérale représente 35,8 % (parmi les institutions qui financent l’éducation au Mali, il faut citer la Banque Mondiale, la BID, l’UNICEF, le FAD, le FED, l’UNESCO). Le reste, soit 6,2 %, est fourni par les ONG.
Le taux net de scolarisation au Mali, bien que culminant à 38,2 % en 1997/98, reste en deçà de la scolarisation universelle. Et l’écart se maintient entre la scolarisation des garçons et celle des filles. On peut donc en déduire que les dettes contractées ces dernières années dans le domaine de l’éducation n’ont aidé à relever le secteur éducatif que très faiblement.
Il est important de noter que trop peu des enseignants du primaire sont qualifiés. On assiste de plus en plus à la mise en œuvre de la politique de vacatariat (contrats périodiques) et de volontariat. Cette politique nuit à la qualité de l’enseignement si des mesures sérieuses d’accompagnement ne sont pas mises en œuvre. Parmi les nombreux problèmes qui ont entravé le développement du système éducatif au Mali, les plus durs ont été et demeurent encore les conditions que nous imposent certains  » partenaires techniques et financiers « .
Par exemple, les P.A.S. minent considérablement notre système éducatif. Si la double vacation (NDLR : faute d’infrastructures d’accueil suffisantes, la moitié des élèves viennent à l’école le matin, l’autre l’après-midi) a augmenté le taux de scolarisation, elle a en revanche détérioré la qualité de l’enseignement. Les horaires journaliers et hebdomadaires de cours ont en effet diminué et, sur le plan social, certaines conditions ont provoqué le mécontentement des syndicats d’enseignants, des associations et des parents d’élèves qui y voient un enseignement au rabais.
La démographie du Mali, comme de nombreux pays en Afrique de l’Ouest, connaît une croissance beaucoup plus rapide que celle des infrastructures de base. Par ailleurs, le recrutement du personnel enseignant, bien que nécessaire, demeure assujetti aux exigences des programmes d’ajustement structurel. A l’insuffisance en infrastructures et en personnel enseignant s’ajoute le manque de mobilier scolaire et de matériel didactique.

Pourquoi un tel gâchis ?

Et dire qu’il y a quelques années encore au Mali, grâce à la politique de dépenses publiques de la première république, les Maliens et les Maliennes pouvaient bénéficier gratuitement d’un enseignement de qualité, des fournitures, des soins de santé, d’un internat et des bourses d’études !
Comment expliquer que le monde dit « civilisé » d’aujourd’hui prive un grand nombre d’enfants de ce minimum requis ? Bien entendu, une politique qui privilégiait l’intérêt du peuple malien ne pouvait qu’attirer au régime socialiste de la première république le courroux des analystes et observateurs libéraux.
Le programme d’ajustement structurel lancé en 1982 a laissé un grand nombre de jeunes dans la rue, plusieurs travailleurs au chômage et les conditions de vie se sont détériorées. La Banque Mondiale et le FMI qui nous imposent depuis 20 ans les P.A.S. ont largement contribué à cette misère qu’elles feignent à présent de déplorer.
L’on ne peut parler de l’école malienne sans annoncer le PRODEC (Programme Décennal pour le Développement). Ce programme viserait l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants, des élèves et des étudiants. Une fois encore l’œuvre de la Banque Mondiale, qui l’a imposé et bien entendu le finance. Le PRODEC est donc présenté au commun des mortels comme une stratégie de sortie de crise dont l’école malienne aurait besoin. Mais en fait, il n’en est rien.

Maintenant que cette communication touche à sa fin, je souhaite soumettre quelques questions à votre réflexion.
Jusqu’à quand les pays du sud devront-ils continuer à payer une dette contestable moralement et juridiquement ?
Sachant que la dette est un obstacle majeur au développement des pays du sud, pourquoi ne pas alors pourchasser les vrais terroristes ?
Dans quelle mesure les déclarations officielles et les engagements pris lors des sommets parviennent-ils à se concrétiser ?
Les moyens utilisés pour atteindre le grand public et réaliser les objectifs déclarés ont-ils prouvé leur efficacité ?
L’initiative PPTE, qui marginalise certains pays du sud, est-elle réellement une voie de sortie, lorsqu’on sait que les politiques mises en œuvres sont dictées par les créanciers ?
Les programmes d’ajustement structurel ne constituent-ils pas un moyen pour les institutions financières internationales d’asseoir plus solidement et plus durablement leur domination sur les pays du sud ?
La dette, qui handicape considérablement certains des pays les plus pauvres de la planète, ne reflète-t-elle pas le manque de générosité des pays donateurs ?

Texte établi sur base d’une communication faite à Bruxelles en novembre 2002

21 COMMENTS

  1. > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
    Chère authentique africaine

    Je m’appelle Amélie, je suis étudiante en sciences de l’éducation à l’université de Toulouse. Je prépare actuellement un projet tournée vers les domaines riches, complexes et (espérons-le) éternellement unis de la culture et de l’éducation. Mon terrain d’observation est, en partie, le Mali.
    Mon objectif étant de rencontrer les gens, m’imprégner d’une culture et écouter les véritables besoins des un et des autres, dresser un bilan des bienfaits et des dégâts entraînés par l’aide extérieure dans le domaine de l’éducation au Mali.

    Devant ce cri de révolte, d’un coeur blessé, je suis troublée et peu étonnée par la situation décrite. La main mise des « puissances » de ce monde sur les pays africains me blesse. Elles promettent monts et merveilles, font naître l’espoir dans la tête des dirigeants pour ainsi pénétrer dans le coeur du pays et se rendre indispensables. Si un pays devient trop assisté, il perd sa fierté et ainsi son identité. Il devient alors maléable à souhait..et la proie fragilisée de ces loups capitalistes. Ces marionnettistes n’ont plus qu’à tirer les ficelles…Je dresse peut-être un tableau un peu trop tragique mais l’enrichissement des plus riches sur le dos des plus pauvres est un fait tristement réel. Pour moi, aider une personne réside plus dans l’idée de lui faire redresser la tête pour qu’elle devienne actrice de son propre épanouissement, développement que dans l’idée de l’enfoncer pour la rendre encore plus vulnérable.

    Ce témoignage prenant a éveillé mon intérêt et, devant me rendre au Mali en Mars/Avril 2004, j’aimerai entretenir une correspondance avec Fatoumata Ba Diallo pour élargir mes connaissances mais surtout parce que c’est une personne qui me semble riche, entière et que j’ai envie de découvrir. Ma demande est peut-être culottée mais une de mes devises est: un jardin ne peut fleurir si aucune graine n’est semée. Je vous serai entièrement reconnaissante si ma demande poursuit son cours.

    Merci d’avance et que le bonheur flotte sur vos têtes.
    Amélie Merville

    amlimelo@yahoo.fr

    • > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
      Bonjour Amelie,

      Je suis très ravis de vous lire sur les maux de l’école malienne et leur source. je viens d’avoir un DEA en « Comparative and International Education » à l’Université d’Oslo, Norvège. Je serai très ravis de vous rencontrer et de discuter avec vous sur les maux de l’éducation au Mali.
      Bien à vous

      • > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
        Bonjour,
        Je voudrai avoir vous vos coordonnées pour communiquer avec vous éventuellement.

        Génie

    • > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
      salut amelie c’est moi ali je veux te dir selment que tu me monque et tu monque tous le monde les garson les petites et meme moi sa va amelie je savoire qoment sa march pour toi tu mon amie c’est vreer amelie

    • > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
      Bonjour Amilie,

      Très ravi de lire vos lignes. En effet, je m’appelle Hamidou Boucary OUOLOGUEM DIT CISSE étudiant en Licence Sciences de l’Education à la FLASH au Mali. Je suis très encouragé de savoir que vous avez passé par les sciences de l’éducation et ça me fera un réel plaisir de garder contact avec vous pour quelques échanges ou questions universitaires si possible.

      Par ailleurs, je suis âgé de 25 ans, éthnie Dogon, ayant pour village natal Bandiagara ville dans la 5è Région du Mali.

      Au plaisir de vous lire. Très haute considération.

      OUOLOGUEM: ohamidbelierdor@yahoo.fr ou belier.d-or@hotmail.com (00223) 692 49 82.

  2. > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
    Chère Fatoumata,

    Je te félicite pour cet article très engagé et éclairant sur la situation dans ton pays, le Mali. Je partage tes mises
    en garde contre les politiques imposées par des institutions telles que le FMI ou la Banque mondiale au pays
    en voie de développement. Je pense, moi aussi, que ces institutions sont loin de servir toujours les intérêts
    des pays qu’ils prétendent vouloir aider…

    J’espère me rendre au cours de l’année prochaine dans ton pays pour me faire une image plus précise de la situation
    difficile que vivent les enseignants et les élèves maliens au quotidien. Ayant moi-même été enseignant dans mon pays, le
    Luxembourg, et poursuivant actuellement des études de maîtrise en enseignement à l’Université de Montréal, je désire mieux connaître la situation de l’éducation
    au Mali pour partir éventuellement un projet dans le cadre de mon engagement au sein de l’organisation de coopération CSI-Luxembourg (www.csi.lu).

    Je serais heureux d’entrer en contact avec toi dans le cadre de la préparation de ce voyage.

    Bonne continuation dans tes projets!!

    Bob Kirsch (bob.kirsch@education.lu)

  3. > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
    Bonjour madame,
    Je suis étudiante en master 2 de géographie à l’université de Rouen à la fac des Lettres et Sciences Humaine. Je suis très ravie de lire cet article car je travaille sur le même problème le système éducatif au Mali. A travers cet article, j’ai appri beaucoup des coses interessant qui vonyt sans doute m’aider dans mes recherches. Je ne veux trop abuser mais je vous demande un service si vous vous pouvez bien sûre de me tracer les gros problèmes de l’éducation malienne. je vous remercie davance.
    Bonne chnace et beaucoup de courage. Que Dieu le tout puissant, le Miséricordieux vous aide dans toutes vos entreprises en ce moi benni de ramadan. Amen!

  4. > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
    Je suis très contente d’avoir une reponse si affinée et je vous souhaite bonne chance dans vos parcours. Je souhaite vous rencontrez un jour soit à Paris ou ailleurs je ne sais pas c’est Allah qui décide. Je pense que s’il y a au moins deux femmes comme vous au Mali, on sortira tête haute dans les pays étrangers qui pensent que le Mali manque d’intellectuelles femmes si je peux le dire comme ça. Je ne sais pas c’est organisme déjà qui vient de placer cette partie de la planète (Mali) dernière du monde sur le système éducatif Est-ce vraie ou faut? quels sont les veritables problèmes au Mali?
    Bonne journée Madame

  5. > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
    J’ai ete tres ravi de lire votre article, chose qui a ete beneficieuse pour moi car je suis etudiant Malien dans un institut superiuer
    pedaggogique a Cuba.Je suis entrain de preparer une these sur la scolarisation des filles au Mali,je serai tres heureux de recevoir des informations sur le theme.

  6. > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
    Bonjour,

    Je part de fevrier-mars 2006 en Afrique de l’ouest, Maroc-Mauritanie-mali-Senegal en 4×4, je peu emmener avec moi des fournitures scolaires, vetements et medicaments.

    Si vous étes intéressé, vous pouvez me répondre à mon e-mail: pierserre@aol.com

    Il me faudra juste un papier par courrier comme quoi je vous apporterai le matériel, car l’organisme qui me fournit le tout me demande un justificatif comme quoi je vais pas le déposer n’importe ou .

    Voici mes coordonnée:

    Mr SERREAU PIERRRE

    5, CLOS DES BLEUETS

    74940 ANNECY LE VIEUX

    FRANCE

    Merci de votre réponse, bonne journée à vous

    Pierre

  7. > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
    Bonjour,
    Je suis un simple internaute, tombé un peu par hasard sur ce site. Mes recherches internet se concentrent sur le FMI, La Banque mondiale et l’OMC, et les dégâts qui découlent de leurs politiques.
    Ton article est remarquable. D’abord parce qu’il est rédigé dans un excellent français. Ensuite, car sur le fond, tu as certainement fait une analyse très pertinente du système éducatif dans ton pays. Il semble que ce soit malheureusement le cas dans tous les pays qui ont été soumis à ces « ajustements structurels », exigé par le FMI et la Banque Mondiale, mais qui en sous main sont controllés par les grandes multinationales.
    Chez nous en Europe (je suis belge), peu de gens encore se rendent compte que ce modèle néo-libéral est en train de détruire la planète…et ses habitants les moins chanceux avec. J’espère avoir un jour la possibilité de contribuer à ce réveil des consciences…
    Il ne me reste donc plus qu’à te féliciter, car à la lecture de cet article, on se dit que si tout le monde au Mali avait accès au système d’enseignement, les pays du Tiers-Monde pourrait enfin prendre leur destin en main.
    Bonne chance à toi, bonne chance à vous tous au Mali.

  8. > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
    salutje m’ appelle fatoumata traore.je suis chargée de communication à l’ académie d’ enseignement de koutiala, j’ aimerai échanger avec fatoumata BA. MON ADRESSE TEL :(00223) 6820024. fatitraore@yahoo.fr

  9. > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
    j’ai fait une bonne lecture de votre article sur l’ école au mali,je vous assure que vous détectez réellement les maux auxquels nos écoles souffrent au mali.Je vous encourage dans ce sens pour conscientiser l’opion natinale et intrenationale; par ailleurs je suis entrain de préparer un mémoire à l’ENSUP sur la problèmatique de la scolarisation des filles en milieu rural au mali :je vous sollite des informations

    • > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
      bonsoir,

      je suis actuellement étudiante en première année d’IUFM afin préparer le concours de professeur des écoles à l’académie de Créteil (FRANCE)

      par ailleurs je suis membre d’une association franco-malienne L’RNDK qui a pour but de promouvoir le développement du Mali et de l’afrique en général, et de mon village d’origine (Dioncoulané) et villages environnants en particulier.
      nous souhaitons promouvoir des échanges nord-sud qui permettront un développement de l’éducation, l’hygiène et la sante ainsi de l’économie.

      Nous sommes en majorité des jeunes nés en France et nous souhaitons vivement nous renseigner sur le fonctionnement des institutions malienne afin d’avoir des bases sur lesquelles mener nos actions.

      très intéressée par l’éducation et la scolarisation je souhaiterais avoir des informations sur le fonctionnement du système éducatif malien.
      le site du ministère de l’éducation malienne reflète bien le manque d’intérêt pour ce domaine.

      j’aimerais également avoir des chiffres actualisés sur le taux de scolarisation et sur la formation des enseignants.

      je remercie par avance toutes les personnes susceptibles ne nous apporter leur aide.

      bon courage à tous dans vos travaux respectifs.

      • > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
        Bonjour, je suis tombée sur ce site en faisant une recherche sur l’école au mali. Je suis étudiante et pour valider un UV j’ai choisi de monter un projet de soutien scolaire au Mali. Avez vous des informtions à me communiquer sur le système scolaire de ce pays, des chiffres concernant le taux de scolarité. Peut-on parler l’illettrisme comme en France ? et si oui j’aimerai connaître leur diagnostic et les évaluations réalisées.
        Beaucoup de questions , i’espère que vous pourrez répondre à quelques unes.
        D’avance merci

      • > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
        si, je peut vous donner d’emble informations avec statistique à l’appui mais à une condition . Il me faut vous connaitre d’abord car je vous confie un secret ici au Mali même ,nous étudiant Malien lorsque va au ministère de l’éducaton pour des informations,on nous dit espion dans ce cas vous allez m’envoyer votre photo avec toutes vos coordonnées(adresses) . Moi je suis étudiant à l’ECOLE NORMALE SUPERIEURE FILIERE:PSYCHOPEDA-OPTION:PROFESSEUR DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE(PES).

        ADRESSE:maigui@hotlmail.com cell:002236869064

  10. > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
    merci de votre appreciation de l’école malienne mais quelles sont les voies de sortie que vous proposez?

    • > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
      Bonjour à tous !

      Quant aux voies de sortie, sans vouloir apporter une solution miracle, je propose déjà qu’une partie de l’immense nombre de maliens vivant à l’étranger (ce qui n’est évidemment pas un mal en soit, au contraire…) revienne au pays aider à construire l’avenir de leurs enfants. Vous êtes en majorité sur ce forum à faire des études en France ou ailleurs…
      Quelle chance, mais comment en faire profiter votre pays, un peu mieux qu’en envoyant simplement de l’argent ?

      Subsidiairement, il est frappant de constater – ce qui n’est pas propre au Mali mais à l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest – que les « intellectuels » dénigrent la politique et les politiciens. Au point ou maintenant ce sont des incultes qui dirigent nos pays…

      Conclusion : faites de la politique, frères maliens, sainement, au lieu de simplement envoyer de l’argent à vos familles et/ou de vous lamenter sur internet de l’état de votre pays !

      Fraternellement

      • > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
        Okay,
        je suis en contact avec des maliens migrants et avec des enseignants maliens qui se mettent au travail pour aider leur village donc l’école, le collège.. Allons-y prenons contact et mettons-nous concrètement au travail. Comme vous le dites tous, il y a beaucoup à faire; il faut donc commencer!

        Jeanick Hubert,
        DEA, sciences de l’éducation,
        psychanalyste, enseignante, pour  » les amis de Bada »
        janiceash@gmail.com

      • > Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants
        Je me nomme Mr Bouya kané , je suis sortant de l’Université de Bamako avec un diplôme de Maitrise en « Anglais Unilingue » et suis également Professeur d’enseignement Secondaire , formé à l’école Normale Supérieure de Bamako.
        Votre recherche sur les désavantages des aides extérieures sur le système éducatif du Mali serait une contribution sans nul doute pour une école saine et
        prospère au mali. Je suis à votre disposition entière pour toutes autres informations éventuelles que vous désirez concernant l’école malienne et soyez d’avance la bienvenue.

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