La plateforme Service For Peace, lancée à l’initiative d’organisations de jeunesse, s’oppose à ce que le gouvernement Arizona galvaude des milliards dans des armes et pousse les jeunes à rejoindre l’armée. « Cet argent pourrait servir à créer des jobs stables pour les jeunes (…), à améliorer l’école, ou à investir pour sauver le climat« , affirment-ils à juste titre…
Des associations du Nord et du Sud du pays se rassemblent pour constituer la plateforme Service For Peace « contre le service militaire volontaire, contre le financement massif de la guerre au détriment des droits sociaux fondamentaux » dans le but de « sensibiliser et lutter pour une société fondée sur la paix, la cohésion sociale, le respect des droits des travailleurs et un avenir pour les jeunes« .
« Sous la pression des Etats-Unis et de l’OTAN, rappellent-ils, le gouvernement belge s’est engagé fin juin à consacrer 5% de son PIB aux dépenses militaires et connexes d’ici 2035, ce qui représenterait aujourd’hui environ 32 milliards d’euros, soit quatre fois le budget militaire de 2024. (…) Theo Francken, Ministre de la Défense, a envoyé une lettre à plus de 130.000 jeunes de 17 ans pour les pousser à rejoindre son nouveau “service militaire volontaire”. Recruter les jeunes, cela fait partie de son plan pour renforcer l’armée – ensemble avec les milliards supplémentaires investis dans les budgets militaires. (…) Soyons clairs : plus d’armes, ça amène plus de guerres. Et dans ces guerres, c’est toujours les enfants du peuple qui sont envoyés en première ligne, pas les fils de riches. Nous, on ne veut pas être la chaire à canon de vos guerres, nous voulons la paix ! »
Bien inspirés, ces jeunes… Et de conclure:
« Nous ne sommes pas d’accord avec ce choix de société. Nous ne sommes pas d’accord avec la manière dont on est en train d’aller vers la guerre. Investissons dans l’avenir des générations futures au lieu de la militarisation actuelle. Investissons dans la paix plutôt que dans la guerre. »
Service For Peace publie sur son site une lettre adressée à Theo Francken, que l’on peut signer en ligne.












