Laïcité: lettre ouverte à Luc Ferry

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Communiqué du Bureau National du Comité Laïcité République

Au mois de Juin 2002, une candidate libre au baccalauréat a exigé et obtenu
du proviseur du lycée Poquelin, à Saint Germain en Laye, de choisir le sexe
de son examinateur et s’est présentée à l’épreuve d’anglais, sous la tutelle
de son mari, entièrement voilée.
Cet évènement, que nous jugeons aussi grave que choquant, n’est que
l’aboutissement de la politique de reculs et de tergiversations exercée par
vos prédécesseurs, en matière de voile islamique. Qu’un chef de centre
d’examen ait pris la responsabilité de créer un précédent aussi dangereux,
qu’un enseignant ait accepté l’épreuve, montre dans quel désarroi sont
abandonnés les enseignants et les établissements scolaires, privés de tout
soutien légitime, de toute référence rigoureuse, face aux exigences
croissantes des mouvements fondamentalistes.
Si nous sommes favorables à l’interdiction pure et simple de toute
exhibition de caractère religieux dans l’enceinte de l’école publique, nous
dénonçons bien plus fermement le foulard, voile, hjidjab ou burqa qui ne
peut en aucune façon se réduire à un  » signe discret  » d’appartenance. Il a
toujours été, et le devient chaque jour davantage, un signe patent de
l’aliénation des femmes. Nous vous invitons, M. le Ministre, à prêter
l’oreille aux mouvements féministes qui signalent ce formidable recul de
l’émancipation des femmes, aux appels angoissés de femmes des banlieues qui
se voient abandonnées par les pouvoirs publics d’une République dite laïque
à la merci des intégrismes.
Nous attirons votre attention sur les propos de Mme Hanifa Cherifi,
médiatrice de votre ministère et membre du Haut Conseil à l’Intégration et
nous souhaitons ardemment que vos services montrent, comme elle, le courage
et la lucidité que n’ont pas su avoir vos prédécesseurs. Il est de la plus
extrême urgence que soit publié un texte ministériel qui proscrive enfin
sans la moindre ambiguïté le port du foulard islamique dans l’école
publique.

Paris le 15 Janvier 2003

Le Bureau National
du Comité Laïcité République
B.P. 145 – 75422 PARIS CEDEX 09
Courriel : info@laicite-republique.org

14 COMMENTS

  1. > Laïcité: lettre ouverte à Luc Ferry
    bonjour,

    Ne prenez pas un cas pour une généralité, il est en effet absurde de ce point de vue qu’un éléve choisis le sexe de son prof et qu’elle soit de plus accompagné ça c’est un cas extrème !, mais ne remettez pas en cause la religion, car en accusant les filles voilée de fondamentaliste ou integriste vous faites fausse route et vous remettez en cause leur liberté privée individuel. Je vous rappel que ces filles sont responsable et savent ce qu’elle font, la laicité respect la liberté individuel et respect toutes les relgions, mais elle meme ne prone pour aucune religion. Donc soyez juste et respecter la loi , la constitution française est claire ainsi que l’arret du conseil d’Etat. De balançons nous pas dans l’autre extrème, car j’ai connu des prof qui ont carément refuser le port d’un fichue ( bandana) qui est le strict minimum…faites preuve de comprehension et surtout faites de votre possible pour que la laicité soient respecter sous sa forme originel.

    • > Laïcité: lettre ouverte à Luc Ferry
      Je voudrais faire remarquer à Sofiana Souf que la liberté du culte et de la pratique de la religion n’est nullement mise en cause par l’interdiction de signes ou symboles religieux à l’école publique. La loi n’est applicable qu’à l’école publique et pas ailleurs et l’école publique doit rester neutre à l’égard de tous et cette neutralité est bel et bien menacée si les élèves se forment en groupes catholiques, juifs, musulmans, hindouis (communautarisation de l’école) en portant ostensiblement des signes religieux. L’école n’est pas une mosquée ni un lieu de culte. C’est le seul endroit où par la neutralité de l’école on peut protéger les jeunes enfants d’être constamment revêtus de vêtements à caractère religieux imposés aux filles vers 9 ou 10 ans parfois même bien plus tôt. Ces enfants n’ont rien pu choisir, les parents sont musulmans et les filles doivent se soumettre au foulard, au voile, et maintenant certaines déjà à la burqa. En maintenant ce militantisme religieux hors de l’école publique personne ne porte atteinte à la liberté du culte, mais tout le monde sait très bien que ces vêtements-là sont le symbole de l’oppression de la femme musulmane dans le monde. Aucun pays musulman ne tolère l’égalité entre les hommes et les femmes. Même au Maroc le Roi n’a pas osé supprimer la polygamie mais il a fait un pas en avant en faveur des femmes et beaucoup de jeunes filles marocaines dans les grandes villes commencent à rejeter le « chiffon » qu’elles portaient sur la tête. Les filles musulmanes adultes portent généralement le foulard ou le voile parce que le mari ne sachant pas mieux à cause de son éducation musulmane l’impose à sa femme. Les enfants eux sont dans une position encore bien pire. On ne peut accepter que dans les pays musulmans les femmes luttent pour leur indépendance et veulent de ce fait rejeter foulard, voile et burqua et qu’en Europe des femmes musulmanes fassent le contraire pour régresser et vivre de fait sous la loi islamique (charia), c’est-à-dire tolérer qu’il y a en Europe des femmes libres vivant en dehors de la contrainte islamique et les autres toujours oppressées même dans nos pays démocratiques. Voilà pourquoi le législateur doit veiller à l’égalité des sexes et certainement dans les écoles. Je suis persuadé que les filles chadorisées, enfoulardées, voilées, burqaïsées ont aussi envie d’être habillées coquettement que de courir dans la rue avec d’horribles robes noires jusque sur leurs pieds et le voile sur la tête. C’est inadmissible que les femmes musulmanes ne peuvent pas exhiber qu’elle sont belles comme toutes les autres mais que par leur tenue vestimentaire elles ont l’air si misérables et si hors du temps. S’il n’y avait pas les imams et les maris oppresseurs, je ne peux m’imaginer que les femmes veulent courir habiller si tristement Les filles interrogées disent qu’elles portent le voile par « pudeur et par respect pour Dieu ». Les milliards de femmes qui ne portent pas ce voile manquent-elles de la pudeur, manquent-elles du respect envers Dieu. Dieu n’impose-t-il le voile ou la burqa qu’aux femmes musulmanes pour les oppresser et les interdire de s’habiller selon la mode en vigueur? Quel Dieu serait Allah s’il s’occupait de futililtés pareilles et s’il trouvait que les femmes non voilées ne le respectent pas? Ce serait un petit dieu minable comparable à un vulgaire être humain mesquin et étroit d’esprit. Enlever aux filles musulmanes le droit de s’abiller coquetement et selon la mode en vigueur est leur enlever leur beauté, leur charme et les oblige à se déplacer en rue comme des « femmes arriérées » hors du temps, hors de la mode changeante, hors du droit à s’émanciper et à s’habiller librement comme les hommes musulmans qui portent jeans et autres vêtements modernes que personne ne leur conteste.

      • > Laïcité: lettre ouverte à Luc Ferry
        Je n’est pas lu tout votre article, les première phrases ont suffit pour comprendre le sens de vos idées.
        J’ai deux choses à dire:
        – Il faut savoir distinguer la religion musulmanne tel qu’elle est préscrite dans le coran de l’application par les êtres humains de l’islam .
        – L’islam est une religion qui à reconnût la femme en tant qu’être humain et non pas en tant que fonction sociale (épouse, mére, femme au foyer …); en effet le premier verset du coran révelé sur la femme est un verset protécteur, car à l’époque du prorophéte les fille était enterrées vivantes. L’islam est une religion d’apprentissage qui prends d’un point et qui nous faits avancés vers un autre. Il est extremement grave de considéré que l’islam est une religion arriéré qui défavorise la femme puisque au contraire cette religion la protége en tant qu’être dans sont âme plutôt qu’être dans un corps.
        En outre la femme et l’homme dans l’islam sont complétement égaux devant Dieu, ils sont chacuns résponsables séparément du culte qu’ils doivent à Dieu et donc de leurs actes.
        Pour finir je pense que la femme occupe dans cette religion une place en or, puisque selon le coran la femme “pourrait” être entretenue par son pére puis par son mari de sa naissance jusqu’à sa mort. Il est claire qu’il s’agit d’un choix donné à la femme, libre à elle de travailler si tel est son désire.

      • > Laïcité: lettre ouverte à Luc Ferry
        « pas de contrainte en religion » ou bien « nous ne t’avons pas envoyé (Muhammad) pour contraindre les gens mais seulement pour transmettre le rappel ; laisse Moi avec celui que j’ai créé » ou bien « tu ne peux pas faire que celui qui tu aimes, croit ; c’est Dieu qui guide les gens (ceux qui le mérite) » ou bien « transmets le message de ton seigneur car le rappel profite aux croyants » ou bien « à vous votre religion et à nous notre religion »

        Il y a beaucoup de messages de ce genre dans le coran qui prouvent bien que personne n’est obligé de devenir musulman contrairement aux idées reçues.

        Mais pourquoi faut-il que certaines personnes en Occident, tiennent absolument que les musulmans vivent COMME EUX alors qu’ils (ces occidentaux) sont les premiers à faire le contraire lorsqu’ils sont dans les pays musulmans. Pourquoi leur mode de vie serait-il le meilleur et non celui des autres ? Pourquoi vouloir imposer aux autres des critères de vie ? Est-ce que c’est cela ce qu’on appelle LIBERTE ou DEMOCRATIE ?

        Partout, il y a des hommes bons et mauvais et la religion n’est nullement la cause, en tout cas pas la religion musulmane.
        N’est ce pas que c’est mauvais et immoral de vouloir s’occuper des affaires privées des autres ?
        Pour moi, ce qui est pire, c’est l’orgueil et le fait de mépriser les civilisations des autres.

        Je trouve qu’il y a des problèmes plus graves en Occident comme le racisme (la haine des autres parce qu’ils sont différents) pour une communauté qui se veut le détenteur des droits de l’homme que l’affaire de la femme musulmane.

        Nous devons tous combattre les vrais fléaux de la société contemporaine surtout ici en Occident qui sont le racisme, le dédain des autres car ils sont différents de nous, se mêler de ce qui ne regarde pas, pratiquer une juste de deux poids, deux mesures selon les origines des gens, vouloir imposer notre mode de vie au monde entier, donner des leçons de conduites et de moralité aux autres et pourtant être les premiers à faire le contraire …

  2. > Laïcité: lettre ouverte à Luc Ferry
    L’anecdote rapportée témoigne de l’incompréhension d’une laïcité moderne, préparant un avenir politique culturellement pacifié.
    Qu’une candidate au baccalauréat porte un voile, un foulard, un mouchoir, un bandana, … importe peu à la République. Elle en a vu d’autre !

    Qu’un jury universitaire (le bac est le premier grade universitaire) se laisse impressionner est une autre affaire. Il s’agit là d’une soumission de l’ordre public à l’ordre privé qui témoigne d’une idéologie relativiste et communautariste : le public n’est plus un ordre transcendant les logiques particulières, seulement le lieu de leur affrontement.

    Il ne faudrait pas pour autant tomber dans le piège tendu et demander l’interdiction du port du voile (comme M. Raffarin l’a affirmé sur FR3 le jeudi 3 avril 2003). Comment ne pas comprendre que dans l’état actuel de notre société, interdire le port du voile, ce n’est pas lutter contre l’intégrisme, ce n’est pas défendre la cause des femmes. Que ce voile soit parfois la marque d’une allégeance, voire d’une aliénation, est une chose. Que l’État ait à pénétrer la sphère privée et se mêler de la signification des attributs vestimentaires de ces citoyens en est une autre.

    Le problème pédagogique réel pour les enseignants est le suivant : le port du voile est-il de nature à empêcher les élèves d’apprendre ? Je pense pour ma part, qu’une grève générale dans un établissement gène considérablement les apprentissages, beaucoup plus que le port d’un bandana ou d’un foulard par une élève (comme au Lycée La Martinière à Lyon en mars 2003). Sur le fond, toutes ces histoires mettent la laïcité en défaut : pour aller vitre, être un citoyen laïque, c’est d’abord obéir à l’expression de la volonté générale, c’est-à-dire la loi, et faire passer au second plan, du moins dans l’espace public, ses convictions philosophiques, politiques ou religieuses personnelles. Ainsi, contrairement à ce qu’affirme Jean-Paul II, un médecin catholique est médecin avant d’être catholique ; et quand ce médecin est français, il obéit d’abord à la loi française, et non aux injonctions du Saint Siège (cf. la lettre aux médecins de Jean-Paul II). Un enseignant laïque respecte ce principe de manière absolue. Or, après la jurisprudence du Conseil d’Etat, il reste des laïques pour affirmer que leurs convictions personnelles valent mieux que l’état actuel du droit, et qu’ils ont raison contre la volonté générale !

    Changer la loi permettra sans doute de résoudre artificiellement cette contradiction, mais cela ne résoudra assurément pas le problème qui est l’articulation entre le culturel et le scolaire, entre la culture et le politique.

    L’École de la République a-t-elle à ce point peur de la culture qu’elle exige de ses élèves qu’ils laissent leur culture accrochée aux portemanteaux dans le couloir ? Faut-il vraiment être inculte et insignifiant pour avoir le droit d’entrer à l’École ?

    L’école a pour mission de travailler les cultures « de l’intérieur » en les vivifiant de savoirs universels, elle doit permettre aux élèves de prendre de la distance par rapport à leurs propres pratiques culturelles et sociales et non interdire ces mêmes pratiques (sauf lorsqu’elles enfreignent la loi ou qu’elles mettent en péril les apprentissages).
    Le voile est plus souvent le signe de l’échec de cette idée généreuse de l’École. Il signifie davantage une recherche d’identité dans un monde scolaire sans culture qu’une attaque de la « culture scolaire ». Il exprime davantage une déception qu’un refus.

    La République devrait choisir une autre attitude et maintenir l’exigence d’une instruction obligatoire, les « forcer à entrer » en quelque sorte… en espérant que ce qu’elles apprendront à l’École les libèrera vraiment et leur donnera le courage de résister à ceux qui les oppriment quand c’est le cas. La République aura vaincu l’intégrisme lorsqu’elle verra ces jeunes filles opprimées enlever leur voile en sortant de l’école. Les autres le garderont en sachant pourquoi elles le portent.

    Plus que jamais, il est l’heure de rendre la raison populaire.

    • > Laïcité: lettre ouverte à Luc Ferry
      Je n’arrive pas à comprendre qu’à une époque on parle d’accepter les différences , l’on soit si arbitraire au point d’interdire aux autres le port de leur culture ( foulard ).
      La démocratie quelle démocratie ?
      La liberté quelle liberté ?
      A mon avis une partie de l’opinion francaise , les aveugles de la laicité qui n’ont pas compris la laicité devraient revoir les lecons de l’histoire.Peut-être sont-ils aveugles de leurs passions?
      Le port du foulard n’est pas un état d’âme personnel , mais il fait partie des règles de l’islam.
      En cela il n’est pas un signe ostentatoire.
      Avant de porter jugement sur une chose ou une situation , il serait d’abord nécessaire de la connaitre.
      Alors informons-nous sur le bien fondé d’une religion qui compte plus d’un milliard d’individus.
      Interdire le foulard reviendrais à interdire des et des siècles de traditions religieuses.
      Cela parait une chose impossible.Alors pourquoi perdre du temps à diviser les gens au lieu de les réunir.
      Les donneurs de lecons serait-ils si naifs ? Encore une fois nous verront les dégats nous allons faire à la société. Quel dommage ?

  3. > Laïcité: lettre ouverte à Luc Ferry
    Chères musulmanes voilées,

    Vous ne pouvez pas avoir lu entièrement et attentivement le Coran, et je vous le conseille vivement. Le Coran contient de multiples sourates pour maintenir la femme dans l’esclavage, l’infériorité, l’obscurantisme. L’islam tout entier n’a que du mépris pour la femme et la lecture du Coran et de la Sunna ne fait que le confirmer tout au long des textes que (vous n’avez apparemment jamais lus). Le Coran dit: Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises. Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre la désobéissance, vous les reléguerez dans des lits à part, vous les battrez mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Sourate IV, 38.
    N’épousez que peu de femmes, deux, trois ou quatre parmi celles qui vous auront plu. Sourate IV .3.
    Chères musulmanes voilées, peut-être que vous croyez même dans la sourate qui suit et dans laquelle Allah permet à Mahomet de prendre toutes les femmes qu’il désire et toutes les esclaves qu’il capture, (il a épousé treize femmes, dont une fille de 7 ans):
    O prophète, il t’est permis d’épouser les femmes que tu auras dotées, les captives que Dieu a fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui livrera son coeur au prophète, si le Prophète veut l’épouser. C’est un privilège que nous t’accordons sur les autres croyants. Sourate XXXIII, 47.
    Alors Chères musulmanes voilées, si vous prétendez vouloir imposer le foulard islamique à l’école publique une autre sourate vous impose de subir la polygamie (si vous la rejetez, vous rejetez une sourate d’Allah), et dans ce cas pourquoi ne pas aussi laisser votre voile hors de l’école publique? Si vous refusez d’être battue par votre mari, vous violez l’ordre de Dieu contenu dans une sourate, donc vous devez aussi l’accepter. Si vous ne l’acceptez pas, vous ne respectez pas le Coran et vous devenez apostat. Une femme dans l’Islam se répudie comme un objet, je n’ai jamais compris comment les femmes peuvent adhérer à des religions qui les oppriment et les réduisent à l’esclavage.
    Les multiples femmes de Mahomet devaient être voilées il y a de cela 14 siècles et vous exigez d’appliquer cette règle moyenâgeuse à l’école publique en 2003. . Croyez-vous que Dieu soit venu dire via l’ange Gabriel à Mahomet qu’il pouvait coucher avec toutes les femmes qu’il voulait, avec toutes les esclaves qui tomberaient entre ces mains ? Ce Dieu aurait-il encore quelque crédibilité? Peut-on encore croire quoi que ce soit d’un tel prophète qui invente des sourates pour justifier sa vie de promiscuité et qui s’octroie des privilèges qu’il prétend alors émaner d’Allah.?
    Alors Chères Musulmanes, le foulard islamique est le symbole de votre oppression, votre droit à la différence, c’est votre droit à la « soumission », à l’esclavage, à la non-émancipation, à l’isolement au domicile, à l’apartheid à l’école où vous devez vous ranger dans un clan ehtno-communautiste de voilées face aux non voilées. Vous risquez que les employeurs plus tard vous refusent parce qu’ils ne voudront pas perdre leur clientèle. Un patron devant rester neutre dans son commerce (pas de signes quelconques d’un parti ou d’une religion) avec tous les clients sinon il perd les uns en voulant gagner les autres, et vous parlerez encore d’injustice et de droit à la différence.
    L’école publique et laïque garantit les droits de tout le monde, en exigeant une neutralité dans l’enseignement et au sein de l’école, y admettre les symboles religieux ou politiques ne peut créer que la zizanie, l’apartheid, la formation de clans religieux différents, et finalement la haine entre filles voilées et non voilées entre garçons sans kippa et avec kippa. Alors je vous dis à l’école publique « pas de voile, pas de kippa », pas de symboles laïcs. L’école publique et neutre est celle de tous sans distinction de race, de sexe ou de religion. Comment pourrait-on interdire la fille revêtue d’une burka si l’on admet le voile. C’est simplement une différence de vêtement pourra-t-on rétorquer, et les raisons pour l’introduire à l’école sont les mêmes: la droit à la différence sans doute. J’ai vu hier à la télévision un père qui allait avec sa fille voilée à l’athénée pour réclamer son entrée à l’école , bien que le règlement l’interdit. Lui était habillé très moderne en jeans. Il invoquait la démocratie. Mais la démocratie ce n’est pas jeter la pagaille dans l’école publique pour y former différents clans religieux et non religieux, des clans de musulmans, de catholiques, de protestants, d’hindous, de laïcs. L’école publique ne peut être communautarisée.. Qu’on veuille de plus en plus imposer l’Islam partout jusque dans l’école publique, en dans tout el’Europe est inquiétant, parce que les musulmans ont fui leur régime où le Coran et la Sunna règlent la vie entière et crée ainsi l’obscurantisme total et l’exclusion des femmes pour les rétrograder à l’état d’esclave. Pourquoi alors avoir fui un paradis islamique où Dieu régnait, personne ne pouvait quand même régner mieux. On ne fuit pas alors une théocratie paradisiaque pour l’imposer ici. Je dis donc non à l’introduction du militantisme religieux à l’école publique, je dis non à tous les symboles religieux, politiques ou laïcs, et la différence que vous voulez exhiber à l’école est de l’intégrisme religieux quoi qu’on en pense. Bien sûr si vos cheveux devraient exciter les musulmans, c’est aussi le cas pour la bouche, les yeux, ne le nez ou les oreilles et les pieds et on finit comme en Afghanistan par imposer la burka.
    Les garçons par contre se dandinent comme ils veulent, s’habillent sexy comme ils le désirent, sortent comme ils le veulent, mais bien entendu seules les pauvres filles musulmanes sont coupables de provocation sexuelle. Elles pourraient exciter les garçons innocents, il faut donc les foulardiser, les voiler, les burkaïser, mais jamais aucune obligation vestimentaire pour les garçons, ils sont émancipés et vertueux, ils n’ont rien qui peut exciter. Alors vous militez pour votre soumission d’esclave soumise de l’homme et votre voile ou foulard ne représente rien d’autre que la soumission et l’oppression de la femme. Du foulard islamique au voile ou la burka il n’y a qu’un pas. Comment interdire la burka et pourquoi puisque cela sera toujours le droit à la différence, les mêmes raisons seront invoquées que pour le port du foulard islamique Continuez ce combat et vous finirez même en Europe dans des madrasas où vous ne pourront apprendre que le coran et la couture. Le pas suivant c’est la séparation totale à l’école entre filles et garçons, les musulmans la réclame et les collectifs se battront pour l’obtenir. L’école publique pouvait aider à émanciper les femmes musulmanes et les rendre égale à l’homme, mais les mouvements intégristes veillent à maintenir leur domination sur les femmes musulmanes. On invoque la Constitution, la liberté du culte, la C.E.D.H. Mais cette Convention de Sauvegarde des droits de l’homme prévoit qu’on peut légiférer dans l’intérêt de l’ordre public, de la sécurité publique etc. Une école qui impose un règlement pour maintenir l’ordre public dans son enceinte pour éviter la communautarisation, la ségrégation entre filles voilées et non voilées, entre garçons avec ou sans kippa, reste dans le cadre de ses droits et ne viole nullement la liberté du culte. L’école ne peut devenir une enceinte où s’affrontent les différentes religions ou cultures avec leurs symboles spécifiques, elle ne peut permettre le militantisme religieux, politique ethnique ou philosophique.

    • c quoi ces trucs que vous disez?
      Vous etes quelqu’un d’anormal, allez bien lire le coran et la sounna et vous allez comprendre que la femme en Islam a eu tous ses droits mais apres l’apparition de gens comme vous elle a perdu touuuuuuuut meme son humanité alors relisez bien ce que vous prétendez la cause de l’opression de la femme et croyez moi, l’islam c’est la remede de tous les problemes au monde

      • > c quoi ces trucs que vous disez?
        Votre religion, rigoriste et hissant l’intolérance à son paroxysme, partage de nombreux points communs avec le nazisme. Plutôt que de se perdre dans une
        adoration aveugle, il serait bon que vous fassiez preuve d’un peu plus de compassion et de respect à l’égard de ceux qui vous entoure.

    • > Laïcité: lettre ouverte à Luc Ferry
      Je suis désolée pour vous, mais vous n’avez jamais lu le coran ou on vous a donné une mauvaise version.
      Vous êtes un pauvre naîf superficiel.

    • > Laïcité: lettre ouverte à Luc Ferry
      bonjour jaimerais que lon mexplique certaines choses si cest possible
      tout dabord jaimerais comprendre pourquoi on parle toujours de l islam quand on veut parler de soumission ou dune position inferieure de la femme expliquez moi pourquoi les femmes dans le sport ne peuvent pas participer aux memes competition que les hommes pourtant la femme nest elle pas l egale de l homme?au tennis les femmes font 3 sets et les hommes 5. nest ce pas injuste et inegalitaire?
      de plus il ne faudrait pas oublier que le voile est tout dabord apparu dans le christianisme.

  4. > Laïcité: lettre ouverte à Luc Ferry
    Franchement cet article m’a choqué, personnelement je suis une fille musulmane c’est vrai que je porte pas le voile mais ça ne veut pas dire que je suis contre au contraire c’est toujours dans ma tête.
    Le voile c’est obligatoire pour la femme dans notre religion et c’est essentiel mais ça ne veut pas dire qu’il faut être extremiste aussi.
    Je connais plusieurs femmes voilés médecins, avocates, architectes, chefs d’entreprises… qui ont réussis dans leurs vies professionnelles et privées.
    Le voile n’a jamais été un obstacle pour la liberté de la femme, s’il vous plaît comprenez ça et arrêtez de dire du n’importe quoi contre notre religion.

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