Financement : la FAPEO refuse la misère

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La Fédération des Associations de Parents de l’Enseignement Officiel (FAPEO) estime que les mesures de refinancement des Communautés adoptées au niveau fédéral sont insuffisantes. Particulièrement en vue de s’attaquer au problème de la pénurie d’enseignants. Selon son vice-président Pierre Spehl, nos gouvernements laissent s’anémier et dépérir l’enseignement public au nom “ d’une soi-disant impossibilité d’obtenir plus des budgets fédéraux sans contrepartie d’ordre linguistico-communautaire ”. Or, constate-t-il, “ nos amis flamands sont devant les mêmes difficultés ”. Un accord avec la Communauté Flamande devrait dès lors pouvoir être trouvé sur les transferts de budgets nécessaires, mais à la condition d’en avoir la ferme volonté, et d’en poser clairement les enjeux devant l’opinion publique, afin d’obtenir son soutien ”.
La FAPEO s’est également exprimée sur le coût de la rentrée scolaire pour les familles. Pour son président Michel Gailly, “ la gratuité de tout ce qui est obligatoire est pour les parents de l’officiel un principe essentiel qui distingue l’enseignement public de l’enseignement privé. Ce principe n’est plus respecté depuis le Décret sur les missions de l’école de 1997 qui fixe une série de frais admissibles ”.
(Conférence de presse, 29/8/02)