Les influences nazies du New Public Management
On serait volontiers portés à penser que le totalitarisme nazi glorifiait la verticalité et l’autorité en matière de « commandement » des hommes ;...
Management et pénurie d’enseignants : lettre ouverte aux directions
Mesdames les directrices, Messieurs les directeurs d'école,
La pénibilité de votre métier n’est pas assez reconnue, de même que les défis parfois contradictoires auxquels vous...
Hugues Draelants : comprendre l’école inégalitaire et la réformer
L’ouvrage "Comment l’école reste inégalitaire" ((Draelants, H. (2018). Comment l’école reste inégalitaire : Comprendre pour mieux réformer. Louvain-la-Neuve : PUL.)) d’Hugues Draelants (UCLouvain, GIRSEF) se propose...
École et management : un couple improbable
Alors que les méthodes dérivées du Lean-management et de l’excellence opérationnelle démontrent leur inefficacité dans les pays anglo-saxons, mais aussi en France où les...
Pacte pour un management d’excellence. Un plan de pilotage … pour aller où ?
Par Pierre-Yves Henrotay
Alors que les plans de pilotage relevant du Pacte pour un Enseignement d’Excellence commencent à être expérimentés, il n’est pas inutile de...
Autonomie et Responsabilisation : les deux mamelles d’une « nouvelle » gouvernance
L’avis n°31 émis par le Groupe Central (GC) du Pacte pour un Enseignement d’Excellence comporte des orientations très précises concernant la gouvernance du système...
Le point sur les épreuves externes du CESS
Depuis quelques années, des épreuves externes centralisées sont organisées en 6e secondaire dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), sur deux matières du programme de cours (français et histoire). Elles sont obligatoires et certificatives depuis cette année et sont donc directement liées à l’octroi du certificat de fin d’études secondaires, le CESS. C’est pourquoi on parle aujourd’hui en général de CESS pour désigner les épreuves externes elles-mêmes (ce sera le cas dans les articles du présent dossier), même si le CESS est pour le moment essentiellement le produit de la réussite d’épreuves internes classiques.
Généraliser les épreuves externes du CESS : une bonne ou une mauvaise idée ?
Instaurer à terme une série d’épreuves externes certificatives en 6e secondaire, comme le prévoit la DPC, est-ce une bonne idée dans le cadre du système belge ? De nombreuses questions se posent à ce propos, en raison du flou sur les motivations réelles à l’origine de l’instauration de tels examens, des modalités prévues actuellement, et, bien sûr, du contexte d’un système belge d’enseignement dont de multiples éléments d’organisation font déjà débat.
CESS: Entretien avec Martine Herphelin, du Service général du Pilotage du système éducatif
Pour en savoir plus sur le CESS et adopter une perspective historique, nous avons interrogé Martine Herphelin, qui a dirigé le Service général du Pilotage du système éducatif en Communauté française de 1999 à 2014. C’est ce service qui gère la conception et l’organisation des épreuves externes en Fédération Wallonie-Bruxelles. Martine Herphelin a donc été une actrice et un témoin de premier plan du processus de mise en place des épreuves externes.
CESS: contenu, déroulement et communication
Nous nous intéresserons au contenu et aux modalités des épreuves. Une chose est de décider d’organiser des épreuves externes, une autre est de décider sur quoi et comment ! Nous avons consulté de façon informelle une dizaine d’enseignants de 6e secondaire, essentiellement des professeurs de français, d’écoles variées sur le plan géographique et socioéconomique. Pour des raisons de confidentialité, nous ne citerons pas leurs noms, mais nous tenons à les remercier pour le temps qu’ils nous ont accordé. Il va de soi que notre échantillonnage est trop faible pour prétendre présenter ici « l’avis des enseignants ». Il n’en ressort pas moins une série de réflexions intéressantes.