Quelle chance de réussite pour la République Démocratique du Congo ?

La conférence mondiale de l'éducation pour tous (en 1990) a été organisée au début d'une période de grande turbulence politique en République Démocratique du Congo (RDC). Elle a coïncidé avec la dernière décennie du vingtième siècle que l'on pourrait qualifier de décennie critique de la politique. En effet, depuis que, venu de l'est, le vent de la perestroïka a soufflé sur la RDC, le pays n'enregistre pas un seul instant de stabilité politique. On est ainsi passé du pénible déclenchement du processus de démocratisation (en 1990), s'il en est un, aux différentes guerres dites de libération (à partir de 1996) en passant par des agitations sociales orchestrées aussi bien par le défunt régime Mobutiste que par l'opposition politique et la société civile.

Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants

Le peuple malien aspire à une école neuve, à l'abri des malversations des institutions financières qui n'ont contribué qu'à la détériorer davantage. Car ce sont bien les programmes d'ajustement qui, durant deux décennies, l'ont dépouillée du peu qu'elle possédait : un salaire décent pour les enseignants, des bourses d'études, des infrastructures, des fournitures… Avec certitude, on peut affirmer que les Plans d'Ajustement Structurel imposés par la Banque Mondiale sont synonymes de privatisation et d'exclusion. Face à eux, l'Afrique perd ses repères sans parvenir à régler ses problèmes les plus urgents. Les P.A.S. ont fragilisé nos politiques par des réformes économiques inopportunes à tel point que le pays s'enlise dans un sable mouvant. Quant à l'initiative PPTE, elle nous rend tout simplement plus malléables.

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