Een overzicht

Onder de noemer van opvoeding tot burgerschap vindt men de meest schitterende initiatieven en de meest bedenkelijke, al zijn ze vaak goed bedoeld. De motivatie mag dan een beslissende rol spelen om een project tot een goed einde te brengen, het zijn de kritische instelling, de doelstellingen en de middelen die vooruitgang mogelijk maken in de richting van meer democratie. Met deze bedenkingen in het achterhoofd willen we een overzicht maken van wat er in de scholen op dit vlak gebeurt.

Malaise dans l’éducation (musicale)

« Quel mauvais souvenir j’ai de mes cours de musique ! Le prof nous apprenait à jouer de la flûte, ça sonnait faux, c’était vraiment cacophonique ! » Que de fois aurai-je entendu de tels propos… Il semblerait que l’enseignement de la musique à l’école ait laissé ce genre de souvenirs pas nostalgiques à une majorité d’entre nous. C’est pour cela que j’avais banni la flûte à bec de mes cours après quelques mois d’essais infructueux, dès 1989, pour essayer autre chose de plus captivant : partir à la découverte de sa voix (et de sa voie, par la même occasion). Vingt ans plus tard, le constat est désabusé.

A boire et à manger

Sous le vocable d'éducation à la citoyenneté, l'on retrouve pêle-mêle des actions et des dispositifs scolaires très divers. Par conséquent, sans doute, le meilleur y côtoie-t-il le pire. Le pire pouvant être pavé de bonnes intentions, d'ailleurs. Mais, si la motivation est déterminante pour mener à bien un projet, ce sont le degré de réflexion critique, les finalités et les moyens mis en oeuvre qui permettent de vraiment progresser vers plus de démocratie. Ces réserves formulées, nous pouvons nous livrer à un tour d'horizon de ce qui se fait dans les écoles.

Une enseignante fait part de son expérience en classe

Nathalie (prénom d’emprunt) est prof de français et de sciences humaines dans le secondaire technique et professionnel (2e, 4e et 5e), options industrielles. Mariée et mère de trois enfants, deux grandes filles et un jeune ado. Elle travaille dans la région liégeoise. Comment a-t-elle décidé d'aborder l'homosexualité et l'homophobie dans ses cours ?

De la relativité du temps… scolaire


Profitant de la canicule de juillet, la ministre de l'Enseignement vient d'annoncer que, pour organiser les activités de «remise à niveau», les écoles pourront réduire les «heures» de cours à 45 minutes au lieu de 50. Progrès démocratique ou bricolage dérégulateur ?

Violence et formation des enseignants

La section délivrant le «Certificat d'aptitude pédagogique» (C.A.P.) aux candidats porteurs ou non d'un diplôme de l'enseignement supérieur vise à former des enseignants des cours techniques et de pratique professionnelle ou des surveillants-éducateurs. Le curriculum de formation prévoit une unité de formation de 30 périodes, intitulée «Etudes de phénomènes de société et leurs incidences méthodologiques en matière d'éducation» (U.F.3).

Enquête à Madrid

Le sociologue espagnol José Ignacio Pichardo Galan, professeur à l'Université de Madrid, a réalisé voilà deux ans une vaste étude sur l'homophobie à l'école. Invité à Liège en 2008 par l'association Alliàge (www.alliage.be), il nous a communiqué les résultats de son enquête menée dans 14 écoles de Madrid, de villes proches et de Gran Canaria. 4500 élèves (de 11 à19 ans) y ont participé en répondant anonymement au long questionnaire qui leur était proposé. A noter que les lycées privés, écoles essentiellement catholiques, avaient refusé de participer à l'enquête. Voici, en bref, quelques-unes de ses constatations et conclusions.

Les classes uniques ont toujours été révolutionnaires !

Le multi-âge était le thème de l’après-midi syndicale organisée par le SNUipp de Guéret (Creuse). Vaste et complexe thème. Dans la matinée, Nico Hirtt...

Sur la piste des causes de la violence

Tout d'abord, précisons que nous manquons, en Belgique, d'études sérieuses sur le phénomène. D'autre part, la 'violence scolaire' est une notion relative. Ensuite, il faut mentionner que les grandes violences physiques sont rarissimes. La violence s'en tient à un ensemble d'incivilités: propos blessants, bousculades, racisme.[[Bernard Charlot et Jean-claude Emin, op. cit., p. 5.]]

Au commencement, il y a l’injure… « Sale pédé », « sale gouine »

Bien qu'au point de vue juridique l'égalité des droits entre les hétéros et les LGBT (2) ait beaucoup progressé ces dernières années en Belgique, l'hétérosexisme et l'homophobie sont encore trop répandus, particulièrement à l'école (3). En effet, et toutes les études le montrent, l'école est le premier lieu d'insécurité des jeunes LGBT, qui peuvent y être victimes d'homophobie, surtout de la part des pairs mais aussi de l'institution elle-même ou de ses représentants (encadrement, administration...), qu’elle se présente sous la forme d’intimidation, de harcèlement, de rejet, d’agressions verbales, de violences physiques (corporelles ou envers les effets personnels : vols, détériorations).

Les plus lus...

Articles récents