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Pédagogies et didactiques

Importance des méthodes d’enseignement de la lecture

L’apprentissage de la lecture constitue une activité pédagogique dont l’enjeu dépasse largement la seule réussite scolaire. Dans nos sociétés, la maîtrise de la langue écrite est non seulement une nécessité quotidienne mais aussi une des conditions fondamentales de l’intégration sociale, professionnelle et culturelle de chaque individu. Une proportion non négligeable (15 à 20%) d’enfants en âge scolaire rencontre cependant des difficultés importantes lors de l’acquisition de cette compétence. Bien que nos connaissances actuelles ne permettent de le quantifier avec précision, il apparaît que certaines de ces difficultés seraient transitoires à condition de pouvoir être identifiées en temps voulu et que les mesures pédagogiques appropriées soient prises. Cela suppose que l’on développe une véritable politique de prévention des difficultés d’apprentissage de la lecture dans le cadre même de l’école et que l’on s’appuie à cette fin sur des outils d’évaluation de qualité.

Enseigner à distance, ce n’est pas enseigner !

Dans une classe, la communication non verbale constitue 70% de la communication et la motivation des élèves/étudiants est essentiellement suscitée par les attitudes et...

Classes homogènes et classes hétérogènes

Plusieurs personnes, parmi lesquels des professeurs, des parents, des directeurs sont convaincues que la composition des classes vient à déterminer la qualité pédagogique et le niveau atteint par les élèves et par ces mêmes classes. Ces personnes considèrent d’un côté la composition des classes, examinant le niveau de préparation atteint par les élèves – bons, moins bons – et pensent d’un autre côté au surnombre d’élèves dans les classes. La question qui se pose est : faut-il réduire la composition hétérogène des classes ? Ou doit-on la gérer ? Aujourd’hui, je me penche sur la première variable : la composition des classes.

L’enseignement Freinet est-il soluble dans l’école marchande ?

Depuis quelque 70 ans, Célestin Freinet et les mouvements pédagogiques qui oeuvrent dans la continuité de son action incarnent le projet d'une éducation populaire. Historiquement, le mouvement Freinet s'inscrit dans une perspective révolutionnaire et explicitement anticapitaliste. Quelle surprise de voir aujourd'hui certains principes de la pédagogie Freinet mis en avant par de respectables institutions comme l'OCDE et la Commission européenne. Est-ce une banale tentative de récupération ou bien existe-t-il des convergences réelles entre les pratiques de type Freinet et les objectifs éducatifs actuels du capitalisme ?

Meirieu : « Arrêtons de totémiser le numérique ! »

"L’école que j’appelle de mes vœux est une école de la solidarité. La concurrence sera supplantée par une solidarité plus grande, où les élèves...

De organisatie van de kolonies

- De kolonie is een reproductie van de bolchevistische maatschappij van de jaren '20 in het klein. - Wanneer een kind in de kolonie...

Vygotski au service des entreprises ?

Les travaux du psychologue soviétique Lev Vygotski sont souvent associés au socio-constructivisme pédagogique. Or, ce dernier est revendiqué en héritage par les tenants de...

L’employabilité ne doit pas être le seul but de l’éducation

L’approche par compétences ne cesse de gagner du terrain aux différents niveaux du système éducatif français. C’est ainsi que l’évaluation tend de plus en plus à s’effectuer à l’aide de grilles et autres référentiels. Cette méthode est utilisée dans les écoles élémentaires depuis quelques années. Elle est en train de se mettre en place en collège où un livret de compétences est censé accompagner les collégiens, notamment en vue de l’obtention du diplôme national du brevet. L’opération est souvent présentée comme un moyen de rationaliser les pratiques pédagogiques et d’améliorer les performances du système éducatif. Mais la réalité est bien différente : ses incidences ne sont absolument pas neutres.

Anton Semionovitch Makarenko

Il y a 83 ans, un instituteur russe lançait un projet qui ressemblait, à première vue, à une école bagne. Anton Makarenko voulait redresser des enfants que la société condamnait à la prison ou à la rue. Comment? En leur imposant une avalanche de travail manuel et scolaire. Des centaines d'enfants délinquants lui ont été confiés dès 1920. C'est en Ukraine que Makarenko dirigeait son centre, la «Colonie Gorki». Mais pourquoi parle-t-on encore aujourd'hui, avec respect, de cet homme qui exigeait de ses pupilles une discipline militaire? Makarenko était un pédagogue enthousiaste, juste et joyeux, moins dur qu'exigeant. Il voulait «aborder chaque être humain de manière optimiste, quitte à se tromper». Il demandait ainsi aux enfants de participer à l'organisation de l'école et savait les écouter. Ses élèves ont vite compris qu'ils avaient de la chance de le rencontrer. Ils ont reconstruit un domaine en ruine pour en faire un lieu de séjour, de travail et d'études et ont défriché les terres tout autour. La plupart de ces filles et de ces garçons sont devenus de parfaits petits Soviétiques, travailleurs et sociables. Voilà pourquoi la «Colonie Gorki» est devenue un modèle qui a inspiré les fondateurs d'écoles actives. Et pourquoi «Gorki»? Alexis Maximovitch Pechkov dit Gorki (du russe «amer») était le parrain de la colonie. Avant de devenir un écrivain célèbre, il a lui-même connu des débuts au goût amer qu'il a décrits dans son livre Enfance.

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