Nous vivons en démocratie », ils disaient …

« Droit de vote, suffrage universel, régime parlementaire, constitution, partis démocratiques, séparation des pouvoirs, liberté d'expression, droits et devoirs du citoyen », « une presse garante de la démocratie », « les Etats-Unis, la plus grande démocratie au monde », « liberté, égalité, fraternité » … A en croire le discours des politiciens, des intellectuels et des journalistes « de révérence » … et des hommes d'affaires, nous sommes les heureux citoyens du meilleur des mondes possible. Certes, reconnaissent-ils volontiers, ce monde n'est pas parfait, il lui arrive de « dysfonctionner », mais quand même, c'est ce qu'on a fait de mieux comme système. Qu'ils disent.
Et pourtant ….

Que peut-on faire au-delà des discours ?

Le cinquantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme a été l'occasion de nombreuses initiatives pédagogiques aussi variées que méritoires : publications, leçons de morale, d'histoire, mobilisation parfois coordonnée de toute une école. Je pense à une exemplaire journée des " Sans " (sans papiers, sans travail, sans avenir…) organisée à l'Institut technique et professionnel d'Herbuchène à laquelle j'ai eu le plaisir, avec bien d'autres, de participer. Journée modèle par l'implication des enseignants et des élèves, sensibilisés par diverses activités (création d'une pièce, café-citoyen…) aux injustices de notre société.

Existe-t-il une recette de la citoyenneté ?

De quoi est faite la citoyenneté dont nous nous revendiquons, nous, enseignants et militants progressistes, et que nous souhaitons éveiller chez les jeunes ? Nous en dégageons ici les grandes lignes, pour ensuite, dans d'autres articles de ce dossier, tenter de les détailler.

Exercer l’esprit critique

« L'art de poser de (bonnes) questions, et d'y répondre, est donc une compétence indispensable à la pratique démocratique. Ainsi, l'école, lieu où l'on apprend à interroger le réel avec le maximum de rigueur que peut apporter la fréquentation des différentes sciences, est un lieu privilégié d'apprentissage démocratique. » Luis Miguel Lloreda (1)

De commune Dzerjinski en de pedagogische principes van Makarenko

In 1927 wordt Anton Makarenko gevraagd om de leiding op zich te nemen van de Commune Dzerjinski, een school voor verwaarloosde kinderen. Uit economische noodzaak en als pedagogische keuze gaat Makarenko er een collectiviteit oprichten die gebaseerd is op de productieve arbeid. De communeleden waren na een tijd in staat om volledig in hun onderhoud te voorzien. Eerst produceerden ze voorwerpen in de schrijnwerkerij, later elektrische boren en daarna foto-apparaten die in heel de wereld bekend werden onder de merknaam FED (Felix Edmoundovitch Dzerjinski). In zijn werk "Organisatiemethode van het opvoedingsproces" legt Makarenko uit welke principes hem in de commune Dzerjinski hebben geleid. Natuurlijk is dergelijke organisatie niet overdraagbaar in een kapitalistisch land van de 21ste eeuw. Maar achter de organisatorische vragen profileert zich een filosofie van de opvoeding. Het is deze filosofie die we met de lezer willen delen. Laat ons Makarenko beluisteren ….

Pourquoi les pouvoirs établis veulent-ils développer la citoyenneté ?

Avez-vous remarqué que ce sont les principaux pouvoirs en place - politique et économique en tête -, qui nous appellent à exercer notre citoyenneté. Curieux, non ? Pourquoi cet engouement ? Qu'attendent-ils de nous, au juste ? Poser ces questions, c'est déjà un peu y répondre.

Situering van het werk van Makarenko

In de Sovjetunie was de evolutie van de pedagogische theorie en van het onderwijssysteem nauw verbonden met de wetenschappelijke vernieuwingen en met het praktische werk van een hele reeks eminente opvoeders. Onder de grote sovjetopvoeders die ervoor streden dat de democratische ideeën en principes gerespecteerd werden in de pedagogische theorie en praktijk, heeft Anton Sémionovitch Makarenko (1888-1939) een vooraanstaande rol gespeeld. Terecht prijkt zijn naam onder die van de wereldklassiekers in de pedagogie. Zijn boeken zijn op miljoenen exemplaren over de ganse wereld verspreid en genieten een grote populariteit. In heel wat landen onderzoekt men zijn activiteiten en probeert men zijn ideeën toe te passen op de pedagogische praktijk. Nochtans gebeurt het niet zelden dat, zowel in studies voor specialisten als in werken voor het grote publiek, 'het geval Makarenko' op een onvolledige of zelfs verkeerde manier wordt voorgesteld. Dit artikel van G.N. Filonov (1) dateert weliswaar van vóór de val van de Sovjetunie maar blijft zijn waarde behouden.

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