L’école publique en sursis en Fédération Wallonie-Bruxelles ?

Depuis le début, le pacte d’excellence porte en lui les germes d’un processus de marchandisation de notre enseignement et vise à aligner l’école sur...

Le point sur les épreuves externes du CESS

Depuis quelques années, des épreuves externes centralisées sont organisées en 6e secondaire dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), sur deux matières du programme de cours (français et histoire). Elles sont obligatoires et certificatives depuis cette année et sont donc directement liées à l’octroi du certificat de fin d’études secondaires, le CESS. C’est pourquoi on parle aujourd’hui en général de CESS pour désigner les épreuves externes elles-mêmes (ce sera le cas dans les articles du présent dossier), même si le CESS est pour le moment essentiellement le produit de la réussite d’épreuves internes classiques.

Décret inscriptions : le bricolage continue

Dans la presse du 22 novembre, on apprenait que le CDH, parti de la ministre de l’enseignement obligatoire, M-M. Schyns, comptait remplacer le système de l’adossement par des partenariats pédagogiques (entre écoles primaires et secondaires). Rien d’acquis, encore : il fallait discuter ce changement en intercabinets, avant de le présenter au gouvernement, de modifier le décret inscriptions et le voter au Parlement. Le CDH joue gros : il risque d’être sanctionné – en mai prochain - par les électeurs de Bruxelles, là où la lutte des places est la plus tendue. Aux dernières nouvelles, l'idée est remisée au frigo (le PS y voyant une autre forme d'adossement) et une éventuelle révision du décret est reportée à la prochaine législature. Il est sans doute utile de rappeler la (pro)position de l'Aped en la matière.

TSCG : le PS choisit son camp. Et ce n’est pas le nôtre !

Ce jeudi 20 juin à la Chambre des Députés, comme précédemment au Sénat, comme un seul homme, au garde à vous et le doigt sur la couture du pantalon, les mandataires PS ont ratifié le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire (TSCG). Un pacte budgétaire qui va nous plonger durablement dans une austérité que rien ne justifie. Ce faisant, les socialistes, de plus en plus bleus, choisissent ostensiblement leur camp. Et ce n’est pas celui du progrès social.

Dieu, que ça manque de rythme (scolaire) !

Le débat sur les rythmes scolaires passe, une fois de plus, à côté des questions essentielles. Entre ceux qui prétendent préserver les enfants d’un...

Argumentaire détaillé de l’initiative citoyenne

Trouver une école relève parfois du parcours du combattant. Or, le droit fondamental à l’éducation n’est assuré que si chaque enfant, chaque jeune en...

Echecs en math : et si on examinait les programmes d’étude ?

Le journal Le Soir de ce 21 janvier nous apprend que seuls 56% des élèves de 2e secondaire ont réussi le test de maths aux épreuves externes du Certificat d'Etude du Premier Degré (CE1D). Nous apprend ? Y a-t-il un professeur de maths ou de sciences dans l'enseignement secondaire qui aurait douté de ce résultat ? Cela fait des années qu'on l'observe et cela fait des années que la situation empire d'année en année. Les notions de base ne sont pas assimilées. Les élèves ont vaguement entendu parler d'angles, de pourcentages, de graphiques ou d'équations, ils connaissent les noms de Pythagore et de Thalès, mais rien n'est réellement acquis, rien n'est maîtrisé. Six années de primaire et deux années de secondaire inférieur semblent n'avoir laissé que des traces superficielles dans le cerveau des jeunes. La faute aux instituteurs ? La faute aux régents du premier degré ? Ou plutôt, la faute à une atmosphère générale qui ne valorise guère la rigueur et le travail systématique ? En tout cas, la faute à des programmes qui manquent cruellement de précision, de cohérence et de lisibilité.

Si j’étais directeur du Segec…

La "carte blanche" publiée dans Le Soir du 20 juin par M. Etienne Michel, Directeur général du Secrétariat général de l’enseignement catholique a retenu toute mon attention [[on peut la lire gratuitement sur le site enseignons.be : http://www.enseignons.be/actualites/2014/06/21/enseignement-message-au-futur-formateur/]]. J'ai choisi d'y répondre sous la forme de la caricature, au sens premier du mot : en renforçant ses traits les plus caractéristiques. Voici donc ce que j’écrirais si j’étais directeur du Segec.

En septembre, les promesses de démocratisation scolaire se ramassent à la pelle

Le PS, le MR et Ecolo vont donc former le nouveau gouvernement de la Fédération Wallonier-Bruxelles. Une première lecture à chaud de leur Déclaration...

Le collectif « Marguerite » écrit à la ministre Désir…

Au moment des virulents débats autour du premier décret inscriptions, un collectif d'association s'est constitué pour en soutenir le principe. Ce collectif vient d'adresser...

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